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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 25 novembre 2007
Les fils du facteur
(Autoproduction – 2006)
Durée 21’30 – 5 Titres
http://lesfilsdufacteur.free.fr
http://www.myspace.com/lesfilsdufacteur
 Ils sont nés en 2000 dans le Bordelais et si on connaît fatalement leur père grâce à leur nom, leur mère est pour sa part musicale et fortement teintée de rock festo-alternatif à tendance délirante avec des cuivres dedans … Nous voilà bien avancés ! Des Fils Du Facteur, on retiendra donc que les musiciens qui composent le groupe sont six ou huit voire parfois neuf et qu’ils ont eu tout le loisir en sept années d’existence de s’en aller prêcher la bonne parole dans tout le Sud de la France, réjouissant les bars et les salles aux côtés de Jeanne Cherhal, Le Maximum Kouette ou Marcel Et Son Orchestre. Sacrés numéros … Enregistrée au printemps 2007, cette maquette prend de grosses allures de maxi et en appelle inévitablement une suivante qui est en phase de réalisation ! Les choses commencent donc à prendre forme et en attendant de constater l’évolution naturelle d’un groupe qui ne démérite pas, on se retourne un instant sur son proche passé …
Riches d’une équipe soudée et bien en place, Les Fils Du Facteur s’offrent indiscutablement des fondations rythmiques solides qui portent une voix qui péchait encore parfois à l’époque de l’enregistrement par quelques petites erreurs de positionnement mais qui semble capable au fil du temps de se mettre dans les clous très rapidement pour devenir le moteur facilement identifiable d’un groupe dans lequel l’énergie passe énormément par le chant ! Derrière, les cuivres saupoudrent leurs accents festifs sur des compos qui tiennent la route et qui ont pour elles des qualités indispensables comme l’urgence mais aussi et surtout une très forte intelligence. Les sujets abordés se veulent sérieux ou plus légers mais le ton reste globalement à la fête et c’est en nous proposant leurs « Fleurs de l’oubli » ou leur « Solidarité » que Les Fils Du Facteur parviennent à nous convaincre, n’ayant plus ensuite qu’à déverser « La madame », « La fille aux lunettes noires » ou encore « Reste là » pour finir un travail particulièrement bien réussi ! Voilà un groupe qui a compris que son aura grandirait par la scène mais que c’est par le studio que son développement passerait et qui s’y colle donc à l’occasion … Affaire à suivre !
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