vendredi, 16 novembre 2007
Le diable en personne
(Manitou Music – 2007)
Durée 47’46 – 12 Titres
http://www.grendelweb.net
http://www.myspace.com/officielgrendel
 En gros et pour résumer de façon assez synthétique le deal, un Grendel est une sorte de Monstre du Loch Ness à la fois invincible et physiquement inconnu … Côté rock, c’est surtout un groupe venu de Vouziers, dans les Ardennes, pour nous proposer son hardcore metal des plus virulents ! Dix ans d’existence ont permis au quartet de sortir deux maxis et d’aller se faire remarquer en ouverture de pointures comme Gojira, Mass Hysteria, Dagoba et autres Enhancer ou Eths et c’est tout auréolé d’une entrée fracassante au sein de Thundering Records que le groupe de Sam (chant), Brice (guitares), Nicky (basse) et Jean-Yves (batterie) s’offre enfin un premier album qui démontre à quel point le hardcore français peut être capable de fédérer ses troupes derrière lui. On ne va quand même pas se priver de les suivre un moment !
Ils ont réussi à ne pas se mordre la queue à trop vouloir tourner autour d’une seule et même recette et c’est à un album à la fois homogène et très varié que Grendel nous invite, mélangeant les râles les plus improbables sur le chant et gardant en même temps des textes totalement compréhensibles dès la première écoute. Rayon saturation, les guitares atteignent de sommets, la rythmique bouillonne dès la mise à feu et la réalisation digne des meilleures du genre et signée de la paluche aussi velue qu’experte de Fred Rochette montre clairement que c’est bel et bien le prix d’excellence du genre qui est visé et rien de moins. On se laissera donc aller à un inévitable pogo au fil des « Grass Power », « Plus de Sexe », « Les Agités » et autres « Busherie » et on viendra saluer de manière quasi unanime un album qui démontre dès son entrée dans les bacs que Grendel est un groupe indiscutablement fait pour passer par la scène. C’est brutal au possible et ça vous fond dans la bouche aussi facilement qu’un rail de chemin de fer, c’est du pur jus de rock avec des refrains imparables dedans et c’est taillé pour aller convaincre tout le monde, jusqu’au « Diable en personne ». Let there be blood …
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