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DUG PINNICK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 18 novembre 2007
 

Strum Sum Up
(Magna Carta – 2007) 
Durée 54’21 – 14 Titres 

http://www.dugpinnick.com 
http://www.myspace.com/dugpinnickpoundhound
 
Faut il encore présenter celui qui évolue encore et toujours au sein de King’s X à la basse et à la voix sous le prénom de Doug ? Devenu dUg Pinnick pour les besoins d’une carrière solo, l’artiste afro-américain est capable de jouer de la basse avec des instruments allant de quatre à douze cordes et se charge de le rappeler à une meute d’aficionados qui le suit dans ses nouvelles aventures où le côté progressif et le côté metal du rock ne sont jamais mis sur la touche. Accompagné de quelques pointures du genre de Wally Farkas aux guitares, Kelh Scott à la batterie mais aussi de nombre de musiciens apparaissant épisodiquement sur ce nouvel effort, Pinnick s’efforce une nouvelle fois de toucher à tous les instruments et de nous emmener dans la voie d’une musique subtile à souhait comme il sait si bien la jouer … Adeptes des genres musicaux bien définis, passer de suite votre chemin !

Il y a une forme de génie dans ce que crée dUg Pinnick, torturée certes mais évidente et ce ne sont pas les quatorze nouveaux titres qui viendront nous convaincre du contraire. Travaillant autour d’une relation ambiguë entre les harmonies et les dissonances, « Strum Sum Up » laisse entrer des riffs tourmentés mais aussi des séquences plus classiques que l’on adopte parfois très facilement pour mieux les redécouvrir à chacune des écoutes suivantes. Déclinant la plupart de ses titres en deux parties, Pinnick joue sur la dualité et les facettes opposées de chacune de ses compos et en ressort avec un ouvrage pas toujours évident à comprendre mais globalement très agréable à écouter. On s’attardera peut-être plus longuement sur des morceaux comme « Damn It », « Angel », « Smile » ou « Hostile World » pour mieux se souvenir que la religion appartient au monde naturel de l’artiste et qu’il l’utilise régulièrement au travers d’une musique pas toujours très évidente à cerner tant elle se révèle versatile. C’est tout un état d’esprit qui se dégage de cette œuvre éminemment schizophrène mais ô combien délicieuse en même temps ! A ne surtout pas manquer sous peine de le regretter longtemps tant on se plaira à adorer ou à détester ce nouvel effort …