Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

KHÂRO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 17 novembre 2007
 

Empty
(Autoproduction – 2007) 
Durée 22’51 – 5 Titres 

http://www.kharo.net
http://www.myspace.com/kharo
 
On connaissait les Dupondt, on découvre avec le même amusement les Khâro, un duo totalement indissociable dans lequel évoluent Eric Karolewicz à la guitare et aux musiques et Caroline Hembise au chant et à l’écriture ! Avouez que la tentation était forte … Sur les routes depuis 2003, les deux complices se sont fendus de quelques créations pour des compagnies et ont même sorti un premier album baptisé « Lehvilu » en 2004, revenant aujourd’hui avec un bon gros maxi bien surprenant dans lequel ils avouent n’avoir mis qu’environ un dixième de leur répertoire total. Autant dire que Khâro n’a pas fini de nous surprendre et qu’en attendant une explosion discographique que l’on sent absolument possible, c’est essentiellement sur les planches qu’il va falloir aller les découvrir !

Savoir qui de Khâro ou de Nosfell … reviendrait à peu près à se demander si la poule était là avant l’œuf et réciproquement et là n’est de toute façon pas la question car l’un et l’autre sont bien décidés à faire leurs propres omelettes en cassant leurs propres œufs devant des publics qui risquent fort de se ressembler mais qui ont largement assez d’ouverture d’esprit pour accepter chacun de ces artistes comme il est ! On se contentera donc d’apprécier la voix de Caro comme elle vient, que ce soit sur de véritables textes ou au contraire sur une succession de cris et d’onomatopées tandis que la guitare d’Eric n’en finira plus de pousser ses cordes jusque dans leurs derniers retranchements ou au contraire de se laisser aller à de délicats arpèges. Baptisé « Empty » pour mieux brouiller les pistes, le tout nouveau maxi du duo présente un tour d’horizon assez complet de ce que sont capables de créer ces deux identités complémentaires et c’est entre Jeff Buckley et Kate Bush en passant par Bjork ou encore les Doors qu’il faudra aller chercher les racines pas toujours clairement affichées à des titres comme « The Walker », « The Last Song » ou encore « The Old Lady ». Ca se mange sans faim et ça ne lasse jamais tant c’est fait avec un mélange de sérieux, de détachement et de réel talent. Qu’on se le dise !