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WATCHA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 06 novembre 2007
 

Falling By The Wayside
(Exclaim – 2007) 
Durée 45’51 – 11 Titres 

http://www.watchalesite.com 
http://www.myspace.com/watchamusic
 
Il y a un peu moins de dix années sortait le premier album de Watcha et déjà à l’époque la surprise se voulait de taille et l’énergie était à chaque instant de rigueur ! Alors on les a aimés ces Parisiens dont l’aventure a pris naissance un jour de 1995 pour ne plus jamais cesser de se développer, avançant encore et toujours en dehors des modes et plus généralement contre vents et marrées pour se montrer à chaque fois différent tout en conservant une base très solidement arrimée entre le rock et le metal, le groove voire même de très légers relents funk se retrouvant toutefois subrepticement dans plusieurs des morceaux du groupe ! « Phénix », sorti en 2005 marquait un nouveau virage musical mais signait également le départ de la section rythmique historique de Watcha et c’est à un grand retour avec Benja à la batterie que les guitares de Fred et Manu et la voix si caractéristique d’El Butcho nous convient aujourd’hui, l’usage de la langue de Shakespeare étant devenu la règle sur le cinquième effort du gang. Pour compléter un line up en voie de stabilisation, c’est Loïc Colin qui s’est mis à la basse pour l’enregistrement de la rondelle …

Les aficionados de Watcha se demandaient à quelle sauce serait mangée leur mascotte et idole Sam sur ce nouvel opus et c’est à contre courant de l’album que « Sam la voie des ténèbres » et « Sam 5 » persistent et signent dans la voie d’aventures en Français, le ton restant toujours très surprenant et résumant à lui seul tout ce qui peut se passer dans la vie imaginaire du personnage. Le reste de l’album déclenche pour sa part son lot de questions qui restent pour le moment sans véritablement de réponse définitive mais qui montrent qu’une fois encore Watcha n’a pas joué la facilité. Des riffs en béton et de l’open tuning à gogo, un feu rythmique intarissable et la voix d’un véritable chanteur aussi charismatique sur album qu’à la ville, voilà à quoi nous convie le quintet sur des morceaux auxquels on s’attache plutôt rapidement même si on regrette parfois la perte de l’identité culturelle qui permettait à El Butcho et consorts de se démarquer du reste de la production estampillée metal. Il n’en reste pas moins que le son a gardé toute sa précision et que le groupe s’est une fois encore impliqué à 300% dans la réalisation, conduisant ses morceaux à l’endroit précis où il avait décidé de les emmener et se retrouvant à l’arrivée avec des hymnes en puissance comme « Bogeyman » ou « The Wayside » mais aussi comme « One For The Money » et « Watch Yourself ». Le cru 2007 de Watcha n’a ni la même odeur ni la même saveur que le cru 2005 ou le cru 2003 mais c’est aussi ce qui a permis au groupe de nous remotiver à chaque fois pour l’accompagner et ce quelle que soit la direction choisie … C’est à ça qu’on reconnaît les groupes qui ont du caractère !