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CYRZ pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
jeudi, 25 octobre 2007
 

CYRZ 
« J'ai été le premier batteur de Dionysos »

Cyrz fait de la chanson française mâtinée de folk. Cyrz vient de Montéléger, un village dans la Drôme. Jusqu’à l’an dernier encore, Cyrz occupait un poste de surveillant dans un lycée et écrivait seul ses chansons dans sa chambre. Cyrz est très timide et rien ne le destinait à la scène. Heureusement pour lui, il a trouvé sa bonne fée en la personne de Mathias Malzieu, ami d’enfance et accessoirement chanteur bondissant de Dionysos. C’est avec ce dernier qu’il a fini par oser démarcher les maisons de disques. Et sans lui, « Un morceau de mon avenir », son premier album, n’aurait certainement pas dépassé les portes de sa chambre. Rencontre.


Tu aimes jouer avec les mots.

Oui, je suis venu à faire des chansons car j’aimais écrire des poèmes dans ma chambre.

Un cursus littéraire ?

J’étais horriblement mauvais en grammaire, orthographe, dictée…Même en récitation ! Trois jours avant, mes genoux claquaient et le jour venu je me plantais. Je n’avais décidemment aucune prédisposition pour tout ça.

Tu es ami depuis ton enfance avec Mathias Malzieu du groupe Dionysos. C’est d’ailleurs lui qui t’a littéralement poussé dans ce monde de la musique. Tu ne te sentais pas du au niveau pour que l’on ai du te forcer la main ?

Il faut bien être au niveau, comme tu dis, pour se lancer. Mathias m’a poussé à démarcher bien avant que je rentre dans ce monde. Il faut savoir que j’écris depuis une quinzaine d’années déjà. Mais je ne me sentais pas prêt et je n’ai pas suivi de suite le mouvement. Ce que j’aimais c’était écrire et stocker mes chansons sur mini-disk. Je ne voyais pas mon avenir sur scène. C’est un bon exutoire face à certaines choses désagréables qui nous arrive dans la vie.

Tu t’es ainsi retrouvé avec un stock de plus de 300 chansons qui dormaient çà et là. Et au moment où tu as signé avec PIAS, il a bien fallu faire un choix…

Le choix s’est fait assez naturellement car avant de signer, j’avais fait une petite poignée de concerts. Les chansons sur le disque sont celles que j’avais déjà choisies pour jouer sur scène. Tout simplement.

Tu as également été le premier batteur d’un jeune groupe qui allait devenir Dionysos.

C’est, vrai. Je ne sais pas où tu as eu l’information mais oui, j’ai joué deux mois avec eux avant que chacun ne choisisse son chemin. Les premières répétitions se sont faites dans le sous-sol de chez mes parents, à Montéléger.

Sur ton premier album, « Un morceau de mon avenir », les percussions sont discrètes. Le style est épuré. C’est assez folk et on pense de suite à Bruce Springsteen époque « Nebraska » et à Neil Young.

Neil Young est une énorme source d’inspiration pour moi. Quant à Springsteen, je n’aime pas tous ses albums mais Nebraska oui. C’est mon influence Américaine. En France, c’est Dominique A qui m’a beaucoup apporté.

Un album, un style. Celui-ci est folk, le prochain sonnera plus rock ?

Oui, j’ai envie de rock, de batterie, de machines, de cordes, de cuivres…J’ai envie de prendre des risques !
Je vais d’ailleurs vous donner un scoop : je vais commencer à travailler avec Miky Biky, le guitariste de Dionysos, sur le matériel que le groupe a acheté pour son dernier album. On va le faire à la maison, dans la région Valentinoise, dans la Drome. J’aimerais sortir cet album pour septembre 2008.

http://www.myspace.com/cyrzmusic  

Propos recueillis par Stéphane Burgatt, Octobre 2007

Crédit photo : Hinda Habhab