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HUSHPUPPIES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 05 novembre 2007
 

Silence is golden
(Diamondtraxx – Discograph – 2007) 
Durée 41’14 – 11 Titres 

http://www.hushpuppiestheband.com 
http://www.myspace.com/hushpuppies
 
Difficile de ne pas évoquer les Likyds et la scène perpignanaise quand on s’engage sur un terrain musical où l’on croise les Hushpuppies tant l’histoire des deux formations est intimement liée … Membres de l’avant garde de la scène underground française, les six membres du combo n’auront eu de cesse de travailler sur les cendres d’un groupe disparu lors du départ d’Olivier, son chanteur, pour la capitale, et sur un rassemblement qui pouvait paraître évident tellement les aptitudes du combo à faire bouger le public étaient imposantes. C’est donc rejoint par un noyau dur où l’on retrouve Cyrille à la guitare et Franck à la batterie que le vocaliste au timbre si précis s’en ira à la pêche au succès avec un premier effort enregistré à l’arrache en live puis avec un véritable album qui laissait déjà entrevoir un énorme potentiel. De La Scène au Glaz’Art en passant par La Guinguette Pirate et le House Of Live, le groupe n’en finira plus de faire passer son message tant et si bien que deux ans après avoir livré « The Trap », Hushpuppies lui offre un jeune frère toujours aussi fou …

Né sous une bonne étoile, Hushpuppies nous refait le coup des mélodies imparables juste assez violentes pour séduire la frange rock de leur auditoire et en même temps suffisamment pop pour s’attirer une clientèle allant d’un post rock particulièrement évolué jusqu’à une scène plus novatrice dans laquelle rien n’est véritablement impossible. Capable de mélanger des arrangements franchement ingénieux et un jeu de guitare tranchant juste ce qu’il faut, le groupe n’hésite pas à nous servir des pamphlets saignants à souhait comme « A Trip To Vienna », « Moloko Sound Club » ou « Fiction In The Facts » dans lesquels les relents garage se font omniprésents mais où le travail sur les mélodies n’est jamais relégué au second plan. On en ressort avec des hymnes que l’on chante devant la glace en faisant de l’air guitar mais aussi ave d’autres que l’on emporte dans la voiture ou même sous la douche pour les garder bien au chaud en prévision des longs moments de solitude inévitables au cours de toute journée qui se respecte. Rien de bien surprenant donc venant de la part d’un groupe qui affiche clairement dans ses références des pointures telles que Led Zeppelin ou encore Death In Vegas mais c’est servi avec tant de bonne foi et de talent que l’on ne peut que se plier de bon gré à un exercice de style qui risque de très vite devenir la règle absolue en matière de rock ! Le silence est peut-être d’or mais l’album est pour sa part à découvrir dès le 5 novembre …