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MONSTER MIKE WELCH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 30 octobre 2007
 

Just like it is
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2007) 
Durée 51’49 – 13 Titres 

http://www.monstermikewelch.com 
http://www.myspace.com/monstermikewelch
http://www.bluesweb.com   
 
Il a tout ce qu’il faut là où il faut pour devenir un monstre sacré du blues, c’est d’ailleurs sans aucun doute ce qui a poussé Dan Aykroyd à l’affubler du surnom de Monster Mike, et force est de constater qu’à moins de trente ans, Mike Welch n’a pas moins de cinq albums solo à son actif auxquels il convient d’ajouter celui qu’il a enregistré en compagnie de Sugar Ray And The Bluetones. Vous avez dit précoce ? Rien de très surprenant de la part d’un gamin qui croisait le fer dès sa prime adolescence avec des ténors comme James Cotton, Johnny Copeland et les Blues Brothers mais il convient de remarquer qu’outre un jeu de guitares exceptionnel, l’artiste désormais confirmé possède une voix digne d’intérêt et un véritable talent de composition qui le pousse à toujours aller de l’avant. Accompagné de Brad Hallen à la basse, Mark Teixeira aux drums et Anthony Geraci aux claviers, Monster Mike Welch nous en repasse une couche avant de venir mettre le feu à l’hexagone début 2008 !

Il a su apporter une pointe de funk très discrète à un blues très teinté Chicago dans ses fondations et c’est en privilégiant la spontanéité et le côté riche et chaleureux du genre que le jeune six-cordiste nous présente un tout nouveau recueil qui bien qu’enregistré en studio sent bon le live voire même par moments carrément la jam session. Détaché de toute contrainte en terme de format, le groupe prend ses soli comme ils viennent et chacun apporte une saine émulation aux autres, personne ne tentant de tirer une quelconque couverture à lui pour au contraire essayer de pousser les morceaux dans le bon sens, celui d’un aboutissement plus que relatif et d’une qualité digne des meilleurs bands. Succombant légitimement à l’appel de deux reprises qui ne sont autres que « Love That Burns » de Fleetwood Mac et « I Got A Strange Feeling » popularisée par Buddy Guy, Monster Mike Welch n’en laisse pas moins sa plume briller sur de purs chefs d’œuvre comme « She Makes Time », « Keep On Walking » ou encore « Sticky Whisket » et « A Perfect World » qui laissent par moments la part belle à quelques superbes plans jazzys à souhait. Brillant jusque dans les moindres détails, Monster Mike Welch a compris que c’était par la qualité de son jeu et non en abusant de plans frimeurs qu’il parviendrait à tirer son épingle du jeu et c’est avec beaucoup de lucidité qu’il suit un chemin qu’il a lui-même tracé et qui devrait l’emmener très loin ! Difficile de se contenter d’apprécier de tels albums sans y mettre des tonnes de superlatifs …