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BRISA ROCHE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 04 novembre 2007
 

Takes
(Discograph – 2007) 
Durée 57’49 – 16 Titres

http://www.myspace.com/brisaroche

Elle nous avait convaincus avec « The Chase », un premier album sorti en 2005 sur Blue Note, un des labels qui font référence en matière de jazz, Brisa Roché revient deux ans plus tard par une porte dérobée plus par envie et par conviction que pour une quelconque raison commerciale puisque ce premier effort a fait son petit bonhomme de chemin, laissant l’artiste épuisée à l’arrivée. Véritable self made woman, la Californienne débarquée à Paris où elle passe le plus clair de son temps depuis déjà cinq ans a conservé ses influences venues des musiques noires-américaines et met tout le poids de sa jeunesse et toute sa vigueur pour nous proposer un nouvel album qui ne ressemble plus du tout au jazz comme on le faisait jadis mais plutôt à un subtil mélange de pop anglo-saxonne à laquelle on associerait une légère pointe d’americana et de réelles touches de folie toute européenne ! De là à taxer « Takes » de punk-jazz, il y a un pas qu’il peut sembler tentant de franchir quand on s’attarde sur la rondelle …

Elle fait plus souvent qu’à son tour penser à Björk mais si les ressemblances physiques et mélodiques sont réelles, Brisa Roché ne s’arrête pas au stade où être un clone de la chanteuse islandaise pourrait paraître tentant pour au contraire dépasser de façon évidente toute comparaison et se forger une propre identité en mettant le paquet sur des compositions qu’elle souhaite vivement euphorisantes et sur lesquelles sa voix un peu hésitante fait de véritables merveilles. Tour à tour douce et charmeuse puis forte et convaincante, Brisa Roché prend le taureau par les cornes sur un album qu’elle a souhaité très proche de sa réelle nature, l’album d’une femme qui n’a plus aucun doute sur la manière de faire évoluer sa vie mais aussi sa carrière artistique et qui nous présente son nouveau chef d’œuvre comme elle présenterait son propre enfant, en mettant bien en avant toutes ses qualités et toute sa beauté sans laisser transparaître le moindre défaut ! Ca se traduit par des « Heavy Dreaming », « Hand On Steel », « Egyptian » et autres « Call Me » bourrés de caractère et plus souvent qu’à leur tour très proches des canons de la beauté musicale absolue. A découvrir absolument dès novembre …