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NIGHTMARE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 09 novembre 2007
 

Genetic Disorder
(Regain Records – 2007) 
Durée 56’58 – 12 Titres 

http://www.regainrecords.com   
http://www.nightmare-metal.com
http://www.myspace.com/nightmareofficial

Fondé en 1979, Nightmare est un groupe de power metal bien de chez nous qui a connu quelques belles heures de gloire en ouvrant notamment pour des pointures comme Def Leppard sur la gigantesque tournée « Pyromania » … Un premier album sorti en 1984 les propulsera jusque dans les charts japonais et le groupe poursuivra tranquillement son petit bonhomme de chemin en grimpant un à un les échelons pour finir par se dissoudre suite aux traditionnelles divergences musicales inhérentes à tout groupe de metal qui se respecte. Un nouveau départ en 1999 sous l’impulsion de deux de ses membres originels, Jo Amore qui délaissera les baguettes pour cette fois attraper le micro et Yves Campion, le bassiste historique, permettra à Nightmare de revenir sur les scènes et c’est aujourd’hui en compagnie d’Alex Hilbert et Franck Milleliri aux guitares et de David Amore à la batterie que le groupe nous propose son nouvel opus, le sixième depuis sa renaissance et le huitième toutes époques confondues !

« Genetic Disorder » ne réinvente certes pas le power metal mais met tellement de sincérité dans la manière d’être interprété que l’on se reprend en vrac une foule d’influences allant de la NWOBHM jusqu’à l’école nordique dont le groupe a tiré les enseignements au moins en matière de son et de production. Ca sent donc le Maiden et le Judas Priest à plein nez mais c’est en gardant à l’esprit une très forte identité que Nightmare crée ses morceaux, ne négligeant jamais les versants épiques ou progressifs de la chose mais se gardant bien de trop en faire pour ne pas lasser le public. A une musicalité parfois digne de Pink Floyd vient se coller une grosse énergie qui n’est pas sans parfois rappeler Pantera et le tout sonne à la fois juste et fort, la voix de Jo Amore se révélant particulièrement adaptée au genre recherché et les guitares n’ayant jamais à souffrir de la comparaison avec celles des meilleurs artificiers anglo-saxons. On se secouera donc les cervicales sans aucune retenue au gré des « Nothing Left Behind », « Leader Of The Masquerade » et autres « The Winds Of Sin » en se disant que le bon vieux temps du rock’n’roll n’a jamais été aussi proche de nous grâce à un groupe dont la musique, aussi traditionnellement metal soit elle, n’a pas pris la moindre ride en près de trente ans. Let there be sound !