Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

GUERILLA POUBELLE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 29 octobre 2007
 

Punk = existentialisme
(Crash Disques – PIAS – 2007) 
Durée 35’53 – 16 Titres + DVD 92’ environ

http://www.guerilla-poubelle.com
http://www.myspace.com/guerillaasso 

Ils ont réussi à faire leur trou dans le monde du punk rock non seulement par leur attitude mais aussi et surtout par une véritable énergie communicative et ce n’est pas sans raison que Guerilla Poubelle a écoulé plus de quinze milliers d’exemplaires de son premier album et donné plus de trois centaines de concerts en quatre ans, partant jouer au passage dans des endroits aussi exotiques que le Québec ou même le Japon ! Devenu chef de file d’une scène qu’il a contribué à créer, le groupe emmené par Till (guitare et chant) et Koj (basse) et mis en couleur par Jokoko (peinture sur … soi) s’est vu rejoint par Alex (batterie) au début de l’année et a composé plus que de raison pour se fabriquer un nouveau répertoire avant de partir l’enregistrer cet été et de nous le livrer cet automne au moment même où une nouvelle tournée s’apprête à lui faire reprendre la route jusqu’au moins en 2008 ! La routine n’est pourtant pas prête d’entrer dans le quotidien de Guerilla Poubelle …

Ils ont joué partout et même au beau milieu de nulle part et si leurs morceaux résument parfaitement leur façon d’appréhender les choses, ce n’est que parce qu’ils ont tout compris ou presque de la vie, ne s’attachant que très peu au superflu pour au contraire se concentrer sur ce qui est essentiel à leurs yeux, le plaisir de jouer et de partager une même passion avec le public. Au menu de ce « Punk = existentialisme » qui résume à lui seul la philosophie du mouvement, on découvrira quelques jolis brûlots hautement explosifs auxquels des invités tels qu’Alex de Justine ou encore Olivier de Dead Pop Club viennent apporter leur propre pierre à un édifice qui tient en équilibre avec beaucoup de lucidité et qui nous réserve quelques pièces dignes meilleurs stocks de guerre d’une artillerie lourde comme « Y’a pire ailleurs », « Un éléphant dans une porcherie » ou encore « Tapis roulant ». Bien décidé à satisfaire des fans qui se contentaient jusqu’alors des versions démos ou bootleg de « Génération » et de « Etre une femme », Guerilla Poubelle a réenregistré ses premiers titres pour en proposer de nouvelles versions dignes de la réputation sulfureuse du combo et ne se contente pas de ce cadeau puisque c’est bel et bien un film documentaire de plus d’une heure et demie tourné sur plus de soixante dix dates qui vient nous ramener dans le pogo généralisé que le groupe déclenche invariablement sur son passage mais aussi dans l’intimité souvent délirante des doux dingues qui le composent. Si vous osez vraiment imaginer un instant que Guerilla Poubelle ne peut pas véritablement être un grand groupe de punk rock, regardez-les bien droit dans les yeux et dites-leur ! Même pas cap’ …