Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

AESTHESIA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 28 octobre 2007
 

Serious Conspiracy
(Autoproduction – 2007) 
Durée 53’31 – 12 Titres 

http://www.aesthesia-rocks.com
http://www.myspace.com/aesthesiamusic 
 
On a toujours su qu’Aesthesia était taillé dans l’étoffe dont on fait les héros et il faut bien avouer que ces Parisiens aussi talentueux que motivés nous l’ont prouvé plus souvent qu’à leur tour en nous offrant des shows impeccables et en allant tenir la dragée haute à des pointures comme Rose Tatoo, excusez du peu, ou encore à Adam Bomb et High School Motherfuckers avec qui ils partageaient l’affiche en avril dernier à La Scène Bastille. Un premier maxi nous démontrait il y a plus de deux ans que le nouveau line up du combo était le bon et c’est toujours emmenés par le vocaliste et harmoniciste Nico Marlyn et par l’artificier de la six-cordes Julien Gatter que Voodoo (guitare), Dim Obolensky (basse) et Mike Marcia (batterie) nous crachent enfin au visage un premier album qui fait du bien par où ils passe, un de ceux qui nous rappellent combien des formations comme les Guns N’Roses mais aussi Black Sabbath ou encore Motörhead ont pu laisser de marques indélébiles dans le metal contemporain !

Il a tout compris de la manière de faire tourner un riff et c’est toujours avec beaucoup de virtuosité que Julien s’attache à le faire, ajustant non seulement son jeu mais également, et c’est suffisamment rare pour le faire remarquer, un son qu’il veut percutant au possible ! Très teintée eighties et nineties, la voix de Nico est une pure merveille, une de celles qui font regretter que nombre de groupe ne misent pas plus sur leur chant pour faire prendre la sauce et se contentent d’être moyens là où il faut être excellent pour s’en sortir … Capable de rivaliser avec un Axl Rose voire même avec un David Coverdale ou un Ronnie James Dio, le vocaliste en chef module plus que de raison et brille tout particulièrement dans les aigus pendant que ses petits compagnons de jeu se fendent de véritables chœurs comme tout groupe qui se respecte devrait en avoir. La rythmique parvenue à maturité fait bien plus que soutenir un ensemble très équilibré et c’est avec un plaisir plus qu’évident qu’on se farte les tympans à grands coups de « Cold Case », de « Poisoned Dice », de « Bad N’Pretty » ou de « Hungry Dog », les mélomanes les plus avérés se réservant un « Burned Macadam Road » pour finir de se mettre tous les sens en éveil tant son grain et son rendu sont superbes ! On attend maintenant que cesse la conspiration, qu’un véritable label vienne coller son logo au cul de l’objet circulaire et qu’il offre à cette formation parmi les toutes meilleures en France les véritables moyens de faire une carrière non seulement ici mais aussi dans l’autre pays du rock’n’roll, celui où quand on a des couilles grosses comme des pamplemousses, ce qui est le cas d’Aesthesia, tout ou presque est raisonnablement permis … Si vous passez à côté de ça, vous le regretterez route votre vie !