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HANOI ROCKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 03 novembre 2007
 

Street Poetry
(Demolition Records – Double Vision – XIII Bis Records – 2007) 
Durée 44’16 – 13 Titres

http://www.hanoirocks.info
http://www.myspace.com/hanoirocksofficial

Débarqué de Finlande au tout début des années 80 pour rejoindre les bases historiques de la New Wave Of British Heavy Metal en Angleterre et s’en servir de point de départ pour partir à la conquête du monde, Hanoi Rocks n’a peut être pas connu la carrière prolifique de certains de ses coéquipiers de l’époque mais s’affiche encore haut et clair en 2007 avec le même look inhérent au glam rock et avec toujours la même volonté de se faire plaisir en jouant du rock ! Rescapés des origines du groupe, Michael Monroe (chant, harmonica, sax et piano) et Andy McCoy (guitares, chœurs et piano) se sont vus rejoints au troisième millénaire par Conny Bloom à la guitare, Andy ‘A.C.’ Christell à la basse et Lacu à la batterie et signent cette année un nouvel effort, le quatrième de cette nouvelle ère, qui pourrait bien les remettre dans la course à l’investiture du heavy rock tant il est digne d’intérêt pour qui reste un tantinet attiré par le rock tiré par les cheveux …

Si rien ne nous est épargné au niveau des plans éculés sortis à la pelle en d’autres temps par Motley Crue, Poison et autres Bon Jovi, c’est toute une génération multicolore en spandex et aux coiffures de caniches peroxydés qui va se régaler d’un retour en grande pompe d’une de ses icônes de l’époque, celle qui a inspiré Axl Rose en d’autres temps et qui lui met encore les foies aujourd’hui puisqu’il refuse catégoriquement de se retrouver programmé le même jour qu’Hanoi Rocks lors des festivals … Pour en arriver là, les Finlandais ont ressorti l’attirail complet du parfait séducteur et ne se sont pas privés de créer une juste alternance entre titres acidulés pour demoiselles aux cœurs d’artichauts et morceaux bien bétons pour leurs rockeurs de copains qui s’en iront les accompagner aux concerts, les deux ressortant invariablement ravis de s’être pris au beau milieu des vieux hymnes une dose de « Street Peotry », de « Power Of Persuasion », de « Transcendental Groove », de « Walkin’ Away » ou de « Tootin’ Star ». L’album serait sorti en 1985 que tout le monde aurait crié au génie et aurait porté Hanoi Rocks sur les fonds baptismaux des superstars du rock, en accoucher en 2007 est une sorte de pied de nez qui permettra à certains de cracher sur un passé glamouze et à d’autres de s’en souvenir avec une pointe de nostalgie … Après tout, pourquoi faudrait il que jeunesse se passe ?