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LAMBERT WILSON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 15 octobre 2007
 

Loin
(Human Roses – Virgin Classics – 2007) 
Durée 40’29 – 12 Titres

http://www.myspace.com/lambertwilson

On en devine déjà un ou deux qui se disent que c’est encore et toujours la même histoire de l’acteur qui se met à faire le chanteur, et vice versa, et que Lambert Wilson n’en est qu’un de plus qu’il convient de ranger au milieu des Patrick Bruel, Sandrine Kiberlain et autres Vanessa Paradis ou même encore Carla Bruni … Et après tout, il faut le reconnaître, Lambert Wilson est bel et bien le grand acteur de cinéma et de théâtre que l’on connaît, celui de « La Boum 2 » et de « Palais Royal » mais également celui de « Chouans », du génial « Hiver 54 » ou encore de « Matrix Reloaded » ! Et puis quand on fouille un peu on découvre le Lambert Wilson baryton né qui a déjà participé de la voix à quelques efforts discographiques et en particulier à « Musicals » où il revisitait dès 1989 des airs célèbres de comédies musicales ou à « Démons et merveilles » sorti en 1997 où il se fendait d’une anthologie subtilement triée des chansons du cinéma français en reprenant « La complainte de la butte » ou encore « Tourbillon » … Aurait il au fond  de lui une véritable âme de chanteur ?

Las des reprises, Lambert Wilson s’engage cette fois sur la voie de compositions qu’il a confiées à divers auteurs parmi lesquels on remarque des valeurs sures comme Boris Bergman ou de jeunes pousses déjà confirmées comme Christophe Mali qui œuvrent toutes dans la même direction, celle du beau absolu et de l’harmonie parfaite ! La tessiture si particulière de l’artiste se marrie au plus juste à des morceaux aux sonorités multiples, qu’elles soient légèrement teintées de blues, de fado, de consonances caribéennes ou même de tango et le velouté du violoncelle apporte un judicieux contraste aux guitares et aux sifflements qui ponctuent à la demande des morceaux que l’on retient très rapidement non seulement parce que les mots qu’ils utilisent sont toujours très bien choisis mais aussi et surtout parce que la manière de les déclamer est à chaque fois la mieux appropriée. Attrapant lui-même la plume à l’occasion, Lambert Wilson brosse son autoportrait dans « Trop tard » et nous séduit par un versant encore trop méconnu de sa personnalité, celui d’un chanteur que l’on serait presque tenté de taxer de l’appellation un peu fausse mais si tentante de crooner qui ne se laisse pas aller à jouer un rôle de plus mais qui se fait réellement plaisir en interprétant des chansons qui correspondent parfaitement à sa façon d’être, élégantes et bourrées de charme, à la fois curieuses et discrètes, populaires et tirées à quatre épingles … La révélation au grand public d’un autre Lambert Wilson, le chanteur, sera effective dès le 15 octobre !