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LES FRERES MAAX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 23 octobre 2007
 

Devant nos portes
(Autoproduction – 2007)
Durée 48’23 – 12 Titres

http://www.freresmaax.net
http://www.lart-ou-tourne.com/freresmaax

Ecumer les scènes et festivals de tout le Sud de la France et même parfois s’offrir quelques escapades vers le Nord, tel est le quotidien des Frères Maax depuis la sortie de leur premier effort en 2001 … Remarqués auparavant en trio avec Ces Gens Là, Max Pissane et Fred Pisani ont longtemps traîné leurs guêtres en duo dans le répertoire traditionnel des Brel, Brassens et autres Ferré et sont passés petit à petit à la composition, le chant du premier se voyant accompagné par le piano du second et leurs belles mélodies se teintant au fil des ans de l’accordéon de Joseph Hirsch, des guitares de Bernard Vieillescaze, de la batterie de Jean-Jacques Pouchin, de la basse d’Eric Bois et même des chœurs de Marie-Ange Aranda, le ton restant pour sa part bien ancré dans la tradition ouverte par leurs mentors. Après avoir séduit avec « L’Homme des Villes et l’Arbre des Bois » en 2004, Les Frères Maax confirment leur force de caractère avec un nouvel opus qu’ils déposent « Devant nos portes » !  

Ne vous bousculez pas, il y en aura pour tout le monde et que vous soyez apôtre de la grande distribution commerciale, pollueur industriel, major discographique ou petit dictateur fraîchement plébiscité par le peuple, votre heure viendra forcément au détour d’une chanson que Les Frères Maax nous glissent à l’oreille avec toujours la même morgue, le mot qui touche juste et le sourire ironique au coin des lèvres. Le côté populaire de l’accordéon accentue la franchise des textes et l’on se laisse entraîner de « La valse des inhumains » jusqu’au fameux « Bistrot des Artistes Révolutionnaires » en succombant au passage à l’appel d’un « Petit Oiseau » ou à un « Chante troubadour », à des chansons où les mots ketchup et uranium parviennent à être complémentaires et où culture rime aussi à l’occasion avec usure … Avec toujours à l’esprit l’intelligence d’être impertinent sans jamais devenir insultant, Les Frères Maax revendiquent à leur manière un monde meilleur ou tout du moins débarrassé de ses injustices et de ses incohérences et font passer leur message humaniste à leur manière, la plus belle, celle des baladins des temps modernes qui ont eu la lucidité de tirer parti des découvertes faites par leurs aînés. Tels les navigateurs qui perpétuent plus ou moins consciemment l’œuvre de Christophe Colomb ou de Vasco de Gama, Les Frères Maax entérinent l’art de faire de la musique engagée comme le faisaient si bien avant eux les Brassens, Vian ou Ferré … Et en prime ils le font bien !