vendredi, 26 octobre 2007
The Great Divide
(Minimum Music – Differ-Ant – 2007)
Durée 35’36 – 11 Titres
http://www.geocoties.com/periomusic
http://www.myspace.com/periomusic
http://www.minimummusic.com
http://www.myspace.com/minimummusic
 Un pied à Chicago et l’autre à Paris, Perio est un de ces groupes acrobates qui n’en finissent plus de nous surprendre au gré de leurs sorties d’albums. Après avoir habitués leurs fans à des musiques habitées construites entre Neil Young et 16 Horsepower, Eric Deleporte, Sarah Froning et consorts affichent aujourd’hui de nouvelles couleurs, certes toujours aussi psychédéliques mais en même temps beaucoup plus proches de ce que peuvent proposer The Shins ou Radiohead. Rompus à l’exercice de la scène où ils ont eu tout le loisir d’ouvrir pour des combos comme Calexico, les membres de Perio ont élu domicile aux Etats Unis et présentent ce troisième effort comme le dernier volet d’une trilogie commencée il y a maintenant près de treize ans, le concevant comme une nouvelle raison de retrouver les planches mais aussi comme une fin de cycle destinée à en laisser un nouveau s’ouvrir dans son sillage …
Entre folk et sonorités étranges, « The Great Divide » risque fort d’imposer son dictat auprès d’un public ouvert à toutes les excentricités et ce n’est pas pour nous déplaire que les aspects ouvertement pop se teintent régulièrement de rock pour mieux si ce n’est brouiller les pistes tout au moins redistribuer les cartes à la manière de Perio. En véritable leader, Eric Deleporte a pris soin d’écrire et de composer la totalité de l’ouvrage et de s’entourer de musiciens habiles tels que son complice Pierre Bondu côté français mais aussi de Mick Turner, Darren Richard ou Edith Frost côté étasunien, parvenant à teinter du même coup l’album des deux cultures propres à chacun des participants. On en ressort avec en tête des titres imparables comme « Jiggling », « An Evening Constitutional », « Where Echoes Bounce », « The Tourist » ou « Lo-Res NYC » qui n’en finissent plus de nous réjouir d’une part et de nous enivrer de l’autre tant ils sont astucieusement mis en œuvre et tant les claviers et les guitares en arrivent à être parfaitement imbriqués les uns aux autres. Impeccable jusque dans ses moindres détails, la production apporte une véritable plus à un ouvrage que l’on retrouvera dans les bacs dès le 29 octobre et sur les routes de France en novembre 2007 puis au printemps 2008 …
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