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DEBOUT SUR LE ZINC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 20 octobre 2007
 

Récréations
(Wagram – 2007) 
Durée 34’43 – 10 Titres

http://www.dslz.org
http://www.myspace.com/dslz

Comme nombre de groupes qui arpentent la scène depuis une quinzaine d’années, Debout Sur Le Zinc a accumulé les inédits et autres raretés et c’est pour répondre aux attentes d’un public toujours plus nombreux qui réclame ces morceaux entendus lors des concerts et introuvables sur album que le combo francilien se fend aujourd’hui d’un ouvrage sur lequel une dizaine de ces perles rares se voit compilée. Pour Christophe Bastien (guitares et chant), Cédric Ermolieff (batterie), William Lovti (contrebasse), Simon Mimoun (violon, trompette et chant), Romain Sassigneux (clarinette, guitares et chant), Olivier Sulpice (banjo et mandole) et Fred Trisson (accordéon), l’occasion est idéale pour venir compléter une discographie entre rock alternatif et folk slavisant qui ne comptait déjà pas moins de quatre albums. Arrivé au stade où les groupes sortent habituellement un live ou un best of, Debout Sur Le Zinc se singularise une fois encore et nous propose ses plus beaux fonds de tiroirs !

Exclusivement composé de titres écrits lors des premiers balbutiements du groupe, « Récréations » se concentre sur la période allant de 1993 à 1997 et nous offre des relectures actuelles de titres parfois créés par les deux premiers auteurs de la formation. On y (re-)découvre ainsi « Chloé », la seule chanson écrite en Anglais, ou encore « L’enterrement » et « Le tanticide », deux morceaux créés pour une pièce de théâtre, « Vous avez dit bizarre » et « La Mimounade », des compos pour violon ayant évoluées avec le temps … Reviennent également sur le tapis les tous premiers classiques aux faux airs de démos que sont « Un héros est mort » ou « Les déserteurs », l’hymne de la rue « Le marin d’eau douce », le vieux final « Se dire adieu » qui a longtemps clôturé les prestations des Debout ou encore le véloce « Ta Ta Ta Ta », le tout bénéficiant d’un véritable travail en studio et d’une réalisation au top signée Alain Cluzeau. « Récréations » aurait pratiquement pu être le premier album de Debout Sur Le Zinc et à bien y réfléchir, s’il fallait refaire l’histoire, elle serait sans doute aussi belle en commençant comme ça ! On mesure par contre mieux maintenant tout le chemin parcouru et la valeur ajoutée prise par le groupe au fil des années de travail, les bases musicales restant inchangées mais s’enrichissant avec la prise maturité et d’expérience … On appelle ça mettre les pendule à l’heure !