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SAINT ANDRE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 14 octobre 2007
 

Le grand soir
(Bang! – Wagram  – 2007) 
Durée 60’12 – 13 Titres

http://www.saintandremusic.com
http://www.myspace.com/mysaintandre

Il est Corse, jeune, auteur, compositeur et originaire d’un village nommé Saint André … Il n’en fallait pas plus à Jean-Charles Santini pour offrir ce nom à son groupe et c’est avec son piano, sa guitare mais aussi avec sa voix si caractéristique qu’il emmène le quartet depuis 2004, se voyant accompagné de Jeff Sculfort à la basse, Sam Voccia aux guitares et Thomas Jungblut à la batterie pour un premier effort très largement teinté de pop et de rock. Inspiré par des artistes comme Jean-Louis Murat ou encore Les Innocents, Saint André se dote d’un ton à la fois léger et convaincant et multiplie les ambiances sur un ouvrage qui pourrait rapidement devenir la grande révélation de l’automne !

Il brille par ses compositions et parvient à attirer l’attention avec ce très fort côté nasillard qui se veut à la fois agaçant et convaincant, réaffirmant encore et toujours la très forte identité de cet artiste atypique qui en impose par des titres forts et remplis d’arguments dès qu’il est question de marquer les esprits. On se laisse peu à peu  envelopper par « Un autre que moi » ou « A Paris je ne pense » en restant parfois quelque peu dubitatif mais dès que vient le temps de la géniale adaptation de « Comme ils disent » qu’un certain Charles Aznavour interprète depuis plus de trente cinq années, on comprend que ce nouvel ovni de la scène hexagonale est doté d’un talent hors du commun ! Alors du coup on y retourne et on comprend mieux ce qui se passe dans l’esprit de Saint André, ce qui peut l’animer et lui donner l’envie de se surpasser sur des morceaux comme « Mauvaise nuit pour Georges Best », « L’ennemi du royaume » où encore « Tant pis si je mens ». L’accroche des guitares se veut irréprochable, surtout quand elles partent en acoustique, accentuant généralement la force d’un piano qui ne souffre d’aucune faute de goût et quand le tout se pare d’arrangements qui en appellent à l’electro, on assiste à de véritables métamorphoses auxquelles il va être très difficile de rester insensible ! L’envol est prévu pour le 15 octobre et il y a fort à parier qu’une nouvelle étoile va se mettre à illuminer le ciel de la musique hexagonale dès les jours qui suivront … A surveiller de très près !