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LEADFOOT RIVET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 15 octobre 2007
 

Greyboy blues
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2007) 
Durée 72’06 – 15 Titres

http://www.leadfootrivet.com
http://www.myspace.com/leadfootrivet

Il fait partie de ceux grâce à qui le blues en France a réussi à se faire une véritable identité, un des pairs des Benoît Blue Boy, Patrick Verbeke et autres Bill Deraime, et si son nom de scène lui vient tout droit d’un quolibet de Larry Garner en rapport avec sa conduite un peu musclée, c’est surtout pour sa voix et pour son jeu d’harmonica que l’on se souvient de Leadfoot Rivet quand on a eu la chance de le croiser au détour d’une scène. Une carrière débutée en pleines sixties lui apportera un gros succès à l’approche des années 80 puis c’est vers la production discographique et l’organisation de concerts qu’Alain Rivet se tournera avant de revenir en solo en 1998 puis avec Blues Conspiracy en 2004. Accompagné des indispensables Pat Boudot Lamot et Stan Noubard Pacha aux guitares mais aussi de Chris Mellies et Johnny Ferracci aux basses et des batteurs Larry Crockett et Fabrice Millerioux, l’homme au pied de plomb invite quelques amis et se fend d’un album événement qui coïncide avec la chute des feuilles …

En trouvant un juste milieu entre compositions et reprises, Alain Rivet a prouvé qu’il était possible de panacher les influences et de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière du blues en installant sur le même album des morceaux aussi variés que le génial « Road To Cairo » et l’inattendu « Tengo Rabia Al Silencio » sur lesquels on sent le feu sacré de la guitare de Fred Chapellier aux côtés des « I Was All Wrong », « Shevedaddy Song » et autres « Angry Old Man ». Rejoint à la demande par Fanny B au chant sur « Sweet Misery », par Joanna Connor à la slide et au chant sur l’époustouflant « Between A Woman And A Man » emprunté à Eric Bibb, par Tom Principato à la guitare sur « Why People Act Like That » ou encore par son complice Neal Black qui co-signe et agrémente « Leadfootin’ » de sa guitare si caractéristique, Leadfoot Rivet fait de ce nouvel ouvrage une véritable auberge espagnole où chacun apporte non seulement son talent mais également son respect pour un artiste qui du coup se retrouve avec en poche un album qui n’a aucun complexe à avoir face aux grosses productions étasuniennes … Il faut reconnaître qu’il l’a quand même bien cherché en s’entourant de ce qui se fait de mieux comme musiciens des deux côtés de l’Atlantique ! Le must de l’automne 2007 …