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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 13 octobre 2007
Jardins d’Occident
(Legalizik Project – Nocturne – 2007)
Durée 51’24 – 16 Titres
http://www.legalizik.com
http://www.myspace.com/legalizik
 Un premier opus éponyme sorti en 2001 chez Next Music avait mis le pied à l’étrier à Legalizik et à son métissage si convivial et c’est en s’appuyant sur les mêmes bases musicales que cette formation qui a ouvert avec la même maestria et le même talent pour Patrice que pour Mass Hysteria, Groundation ou Saïan Supa Crew revient chez Nocturne six ans plus tard avec une suite discographique qui apparaît comme naturelle tant elle est gorgée de feeling et de fun ! Entre hip hop, ragga et rock, Jeff De La Cruz et son équipe de joyeux lurons viennent porter un mélange de joie de vivre insouciante et d’engagement plein de lucidité à un public demandeur de ce genre d’ouvrages. A neuf musiciens sur scène, il y a fort à parier que Legalizik trouvera à chaque fois la force et l’envie de faire groover son public comme il se doit !
Si le message que tente de faire passer le groupe se veut très actuel, il ne manque qui plus est jamais d’être clair et accessible et c’est en complément de formations comme Tryo sans pour cela s’en présenter comme un concurrent direct que Legalizik se positionne de façon très naturelle, gardant un coté très reggae là où la bande à Manu s’en éloigne de plus en plus activement et mettant toute sa verve et sa foi dans une musique positive au possible dans laquelle chacun trouvera forcément une raison valable de se reconnaître. Avec des chansons comme « La totale », « Jardins d’Occident », « Lâche l’affaire », « Enfant de la rue » ou « La foule », Legalizik répond très intelligemment aux attentes de toute une génération qui se demande un peu ce qui l’attend et engage une amorce de responsabilisation voire même de contestation avec des morceaux à la fois artistiquement légers et humainement très forts. Les cuivres qui apportent un cachet festif et le chant qui s’aventure à l’occasion vers l’Espagnol rappellent que Legalizik est un des descendants plus ou moins naturels de La Mano et si on remarque forcément que les carrosseries sont un peu différentes d’un groupe à l’autre, on se dit que quoi qu’on puisse en dire les moteurs sont les mêmes ! On leur souhaite donc forcément une réussite en conséquence …
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