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CECILIA BARTOLI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 01 octobre 2007
 

Maria
(Decca – 2007) 
Durée 79’38 – 17 Titres

http://www.mariamalibran.net/
http://www.ceciliabartolionline.com
http://www.deccaclassics.com

Le vent en poupe et la quarantaine rayonnante, Cécilia Bartoli mettait il y a quelques jours un nouvel ouvrage un peu surprenant sur le marché et rendait hommage à Maria Malibran, l’égérie des Bellini et autres Donizetti, en proposant deux formats très différents pour cette splendide « Maria », le premier se présentant sous la forme d’un livre-disque tandis que le second plus cossu s’agrémente d’un DVD mais aussi et surtout d’un livre grand format de plus de 200 pages et d’une galerie de photos tirée de la collection personnelle de la mezzo-soprano romaine ! Pour ce que l’on présente comme son effort le plus abouti, celle qui a déjà eu tout le loisir de mettre en valeur Vivaldi, Salieri ou Rossini et qui a gagné le cœur des Français en participant à un concert en hommage à Maria Callas en 1985 a décidé de mettre l’accent sur une autre « Maria » moins connue du grand public mais qu’elle idolâtre au point de lui avoir consacré toute une collection …

Elle a toujours la note juste et l’intonation précise et chacune de ses interprétations déclenche invariablement son lot de frissons tant et si bien qu’il est quasiment impossible de décrire ce qui se dégage de cet ouvrage à classer parmi les trésors modernes du bel canto ! Reprenant à son compte les interprétations de La Malibran, véritable météorite du XIXème Siècle ayant tout dévasté sur son passage durant les vingt huit années que dura sa trop courte vie, Cécilia Bartoli se fait tour à tour vibrante, féline et mutine mais reste toujours d’un infini romantisme, partageant son chant entre Italien, Français, Anglais et Espagnol et revisitant les œuvres de Mendelssohn au même titre que celles de Rossini ou de Bellini. Accompagnée de l’Orchestre de la Scintilla dirigé par le talentueux Adam Fischer et rejointe à l’occasion par le violon de Maxime Vengerov, celle que l’on est de plus en plus tenté d’appeler La Bartoli nous confirme qu’il faudra compter sur elle dans les années à venir quand il sera question de chant classique en général et de bel canto en particulier ! Ce n’est pas sans raison que le public français en a fait sa chanteuse favorite …