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DROP-O-RAMA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 10 octobre 2007
 

Three at last
(Why Note Records – Nocturne – 2007) 
Durée 46’54 – 12 Titres

http://www.droporama.com
http://www.myspace.com/droporama2006

Il y a maintenant six années que Drop-O-Rama s’est formé autour d’Antoine de Montremy à la batterie et de Raphaël Hautefort à la guitare et si les deux premiers efforts du combo parisien se sont vus unanimement salués par la critique, c’est sans doute parce que sa vision du rock ne s’abaisse à aucune concession pour au contraire faire preuve de beaucoup de sincérité ! De retour trois ans après « Superlove », le quartet piloté par le chanteur Olivier Campana et épaulé par la basse d’Hervé Sommering remet le couvert et nous envoie à la face son heavy rock à la fois puissant et mélodique qui en appelle à des références allant de Mötley Crue à Europe en passant par Bon Jovi et Foreigner sans pour cela renier l’apport substantiel tiré de l’écoute de quelques formations beaucoup plus pop dans l’âme telles que U2 ou encore Placebo ! Bien décidé à prendre sa part du gâteau lors d’un retour espéré du rock dans le paysage musical hexagonal, Drop-O-Rama se positionne sur le devant de la scène avec un album à la fois passe-partout et très rentre-dedans … Vous avez dit opportuniste ?

On sent bien qu’il y a avant tout un véritable amour des belles mélodies et des compositions soignées, un de ceux qui poussent à se fendre de refrains impeccables que l’on assimile sans le moindre souci et que l’on fredonne autant sous la douche que dans le métro ou encore en voiture dans les embouteillages … De ce côté là, Drop-O-Rama n’a de leçon à recevoir de personne et ses titres sonnent comme autant d’hymnes que l’on gardera bien au chaud pour alimenter les playlists des années à venir au même titre que les « Runaway », les « Urgent » ou les « Final Countdown » de ses modèles. La guitare ravageuse en avant et la rythmique bien corsée, la musique des quatre garçons en appelle régulièrement à une voix qui change astucieusement au gré des morceaux, Olivier Campana chaussant à la demande son costume de rocker avec cuir et clous ou au contraire celui de crooner au look plus trendy et apportant aux morceaux un capital charme indiscutable auquel on prend très rapidement goût ! Si les arrangements ne sont pas toujours des plus novateurs, ils ont le mérite d’être judicieusement choisis et les quelques touches d’electro et de claviers apposées entre les divers niveaux de saturation font généralement mouche, des morceaux comme « Not That Long Ago », « Head Rolls » ou « Porcelain Girl » montrant un très fort potentiel de séduction tandis que les « Half Past Drunk », « Bewildered » et autres « Don’t Kill Your Idols » s’efforceront de caresser l’auditeur à rebrousse-poil pour réveiller en lui la fibre rock ! La sortie annoncée pour la seconde moitié d’octobre sera bien évidemment prétexte à une tournée aux quatre coins de l’hexagone et donc forcément, on en reparlera très vite …