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OCEANSIZE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 30 septembre 2007
 

Frames
(Superball Music – 2007) 
Durée 65’53 – 8 Titres

http://www.oceansize.co.uk
http://www.myspace.com/oceansizeuk

En moins de dix ans, les Britanniques d’Oceansize auront réussi le pari de sortir trois albums mais aussi une multitude de singles et s’ils évoluent sur le papier dans un registre très proche du rock progressif, force est de constater que dans la platine, on navigue en plein rock expérimental avec des influences élargies allant de la pop aigre-douce au rock bien balancé ! Emmené par Mike Vennart, le chanteur guitariste à la voix racoleuse et piloté musicalement par Gambler (guitares et claviers) et Steve Durose (guitare et chœurs), Oceansize en appelle à la musicalité solide de Mark Heron à la batterie qui doit s’adapter à un nouveau bassiste, Steven Hodson, arrivé en remplacement de Jon Ellis qui contribue toujours musicalement à l’avancée du groupe. Aussi à l’aise sur les scènes qu’ils arpentent de Manchester à Paris sans pour autant délaisser le reste de l’Europe, les cinq énergumènes font monter la sauce avant le lancement officiel de « Frames » début octobre !

C’est un troisième album bien fait que nous propose Oceansize, un de ceux qui frappent juste et qui touchent bien profond non seulement par leur contenu mais aussi et surtout par la manière dont ils sont mis en œuvre. A la fois progressive, futuriste et traditionnelle, la musique des Anglais n’en finit jamais de faire des œillades vers des grands noms parmi lesquels on citera bien évidemment Tortoise mais aussi Pink Floyd, Radiohead, The Verve, Red Hot Chili Peppers ou encore les Beatles et si le ratissage est particulièrement large, la manière dont il est opéré est totalement honnête puisque loin de pomper note pour note les plans de ces prestigieux modèles, le groupe s’en inspire de façon très vague et très subtile. On accrochera sans la moindre résistance à des morceaux à l’ingéniosité sans cesse renouvelée et on préfèrera plutôt un « Trail Of Fire » ou un « Only Twin » si l’humeur du moment est à dominante guillerette ou au contraire un « An Old Friend Of The Christies » et un « Sleeping Dogs And Dead Lions » si le doute voire carrément la colère sont de mise. Tour à tour léger, mystique, décalé ou violent, « Frames » est une de ces rondelles insaisissables qui n’en finissent pas de surprendre et quand bien même on les écoute depuis des années, il en ressort à chaque fois quelque chose de nouveau … Un grand album fait pour durer !