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AGATHE ZE BOUSE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 20 septembre 2007
 

One, Two, …
(Autoproduction – 2007) 
Durée 62’42 – 23 Titres

http://www.agathezebouse.com
http://www.myspace.com/agathezebouse

Quand on réside à Montpellier et que l’on a envie de prendre un peu de fun, il y a la plage bien évidemment mais il y a aussi la musique ! C’est le second choix qu’ont fait les huit aventuriers d’Agathe Ze Bouse en 1992 et pour tout vous avouer, ils sont loin de le regretter parce que de leur côté on n’a jamais repéré la moindre marée noire ni même la moindre carcasse de machine à laver échouée au petit matin en quinze années d’existence … Avec deux albums dans les poches et des concerts à gogo, Maurice Vachelier (chant et guitare), Fred Bocage (basse), Michel Paris (guitares), Philippe Conquet (platines), Jean-Yves Thomas (batterie), Jean-Pol Oudart (percus), Philippe Hermann (saxo et harmonica) et Thierry Thomann (saxo et kazoo) ont trouvé le temps de se remettre à l’écriture et nous arrivaient au début de l’année 2007 avec une nouvelle rondelle partagée entre rythmes qui balancent et humour décalé ! Let there be funk …

« One, Two, … », c’est l’auberge espagnole du groove qui dépote et des bons mots pesés et emballés avec soin ! Alors forcément, il y a des dents qui vont grincer mais tant qu’à faire, il est tellement bon de surprendre, voire même de déranger les uns pour être encore plus apprécié par les autres … De funk en pop, de rock en jazz et de blues en punk, Agathe Ze Bouze se trimballe avec un certain talent à travers les riffs et sait tirer parti de ses cuivres, quand bien même ils seraient utilisés à contre-emploi. Et oui, chez ces gens là madame, on a de l’idée ! Des saynètes en veux-tu en voilà, des transitions habiles et des jeux de mots laids, une basse qui ronronne et un harmo qui chuinte, une guitare qui glisse et des percus qui claquent, il n’en faut guère plus pour que la bonne humeur soit à l’arrivée, et avec un son de bonne qualité en prime. On retraverse en quelque sorte la folle histoire de l’humanité au travers des vingt trois morceaux de l’album, celle qui a vu le singe devenir homme et l’homme devenir con, et on se fait au passage quelques belles tranches de vie telles que « L’hominidé », « Jean-Claude », « Camomille », « Soap Opéra », « Les Stéréoducs » et autres « Nucléines » qui selon l’humeur du moment hérisseront le poil ou au contraire le rendront bien lisse … Que dire de plus si ce n’est que mettre le pied dedans, même le gauche, c’est assurément en avoir pour quelques temps à s’en séparer ? Ainsi soit-il !