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THE FLOWER KINGS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 17 septembre 2007
 

The sum of no evil
(Inside Out – SPV – 2007) 
Durée 74’55 – 6 Titres

http://www.flowerkings.se 
http://www.myspace.com/cosmiclodge

On pensait que The Flower Kings ne serait qu’une passade temporaire du guitariste Roine Stolt quand le projet a vu le jour en 1993, et devant le succès rencontré par le premier album éponyme de ce qui n’était encore qu’une aventure solitaire, il fut très vite décidé de former un groupe qui s’efforce depuis de sortir ses galettes au rythme soutenu d’au moins une par an ! Le fait d’être Nordique n’impose heureusement pas de s’aventurer dans le metal extrême et c’est donc dans un registre progressif baba cool au possible avec toute l’iconographie que cela comporte que la pièce maîtresse du combo signe son nouvel opus en compagnie de musiciens qui changent tellement souvent que l’on a quelque peu de mal à s’y retrouver … Reste que les changements de rythme sont au moins aussi fréquents que les changements de line up et que de ce côté là au moins, on a tout à y gagner !

Avec The Flower Kings, c’est toute la génération Peace And Love qui remonte à la surface et si l’idée même peut prêter à sourire, quand il est question de musique c’est tout ce qu’il y a de plus sérieux qui s’impose à nous ! Chanteur émérite, guitariste inspiré, claviériste et même bassiste à ses heures, Roine Stolt dont on dit qu’il fait lui-même le ménage dans le studio après les séances et qu’il se charge d’aller traire les chèvres tant il est polyvalent nous balance des compos à rallonges dont seuls les titres sont capables de lutter au niveau de la longueur ! Lorgnant à trois reprises vers le quart d’heure et approchant de près son double avec « Love Is The Only Answer », les Suédois imposent une ambiance très chaude et très communicative, les sons se mélangeant les uns aux autres dans un joyeux esprit de partouze musicale très approprié au genre recherché … On se régalera de l’artwork lui aussi totalement dans l’air du temps avec son Combi VW et même le Taj Mahal et c’est avec un album à classer entre un Zappa et un Procol Harum ou même entre Hendrix et un Yes voire carrément entre un King Crimson et un Pink Floyd que l’on se retrouvera au moment de rejoindre la terre ferme après un voyage intersidéral dans le temps et dans la pensée universelle ! Diffusé par bribes dans les rangs de l’hémicycle, « The Sum Of No Evil » nous garantirait sans le moindre doute des lois dont la teneur serait plus douce et plus humaine, dictées qu’elles seraient par une musique aux vertus hautement euphorisantes … A bon entendeur !