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ZENZILE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 08 septembre 2007
 

Living In Monochrome
(UWE – Discograph – 2007) 
Durée 52’23 – 13 Titres

http://www.zenzile.com
http://www.myspace.com/zenzile

Les vilains petits canards du dub à la française nous font encore le coup du contre-pied avec leur nouvel opus, le cinquième, et n’en font une fois de plus qu’à leur tête en lorgnant ouvertement vers un rock qui leur est cher mais aussi vers l’electro hip-hop, le punk ou encore le blues ! Avec un ton volontairement durci, Zenzile se détache du peloton de tête des groupes contemporains et part à l’assaut d’un public toujours plus large et toujours plus ouvert, porté dans sa démarche par une formation dans laquelle les claviers flirtent avec les cuivres et les percussions avec les guitares. Testés sur scène durant tout l’été, les morceaux de « Living In Monochrome » mettent en avant les harmonies vocales et semblent déjà familiers à qui a eu l’occasion de voir le groupe sur les planches de messes populaires comme Solidays … Un mètre devant le reste de la scène nationale, Zenzile persiste et signe dans son rôle de défricheur de nouveaux chemins !

En multipliant les invitations, Zenzile a souhaité donner des couleurs très distinctes à ses morceaux et si on ne quitte pas définitivement la Jamaïque avant de s’être offert un ultime « Rising Fist » où l’on remarque la présence de Jean Gomis, c’est vers des territoires à dominante anglo-saxonne que l’on se dirige généralement en découvrant de nouveaux complices vocalistes comme Tricky sur « Reflection », David Alderman de Warehouse 99 Project sur « All Day Breakfast » et « Demon Inside » ou encore Tikiman sur « A Quest » qui viennent allonger la liste habituelle des K-rol Gola et autres Jamika. On retrouve bien évidemment des morceaux instrumentaux comme Zenzile sait si bien les construire, le saxophone y fait généralement des merveilles et c’est avec un album riche, complet et varié d’où se dégagent des brûlots chargés d’ambiances comme « Still Can’t Sleep », « Offshore » ou « Giant Undertown » que les Angevins nous démontrent à quel point ils sont encore capables d’évoluer, et dans le bon sens en plus ! On n’a pas fini d’en parler, surtout que la route des concerts à venir est sacrément longue et que les occasions de convaincre le public seront donc multiples …