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7 WEEKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 10 septembre 2007
 

B(l)ack Days
(F2M Planet Prod – 2007) 
Durée 31’15 – 8 Titres

http://www.myspace.com/sevenweeksmusic

Sans jamais mettre la charrue avant les bœufs, les Limougeauds de 7 Weeks sont allés très vite pour asseoir leur réputation et c’est avec une première démo sortie dès leur création qu’ils ont su imposer un style rock teinté de stoner et de metal qui s’appuie sur des influences allant de Metallica à Queens Of The Stone Age en passant par Faith No More, Kyuss ou encore Soundgarden. De scènes en scènes, Julien Bernard (chant et basse), Jeremy Cantin-Gaucher (batterie), Philippe Blanchard (lead guitare) et Fabien Durand-Auzias (guitare rythmique) ont construit un répertoire dans lequel les riffs tranchants bousculent les ambiances planantes avec un certain bonheur et c’est à la découverte d’un maxi très abouti qu’ils nous invitent aujourd’hui, en attendant un premier album qui ne saurait tarder tant on les sent avides de création !

Ils ont tout ce qu’il faut là où il faut, que ce soit la voix qui est astucieusement modulée en fonction du contenu des morceaux ou encore les guitares qui se complètent à merveille, le riffeur de service servant de propulseur à un soliste généralement inspiré et les deux se rejoignant sur une volée de titres à la construction impeccable et aux breaks très intelligemment placés ! A la fois vive et lourde, la musique de 7 Weeks n’y va pas par quatre chemins pour s’imposer comme une des grosses sensations des mois à venir et des morceaux comme « B(l)ack Days », « The Pretender » ou « Waiting For Resurrection » n’ont pas à rougir devant ceux des grosses machines auprès desquelles le groupe ne devrait pas tarder à caracoler tant sa musique fait preuve de maturité. La rythmique mélange les éthers les plus volatiles et le plomb le plus pesant et le tout se rejoint sur des compositions très sombres qui ont plus d’un atout pour convaincre, prêchant du début à la fin pour une paroisse des plus personnelles dont on n’a sans doute pas fini de parler tant elle est accueillante. C’est presque indécent d’être aussi bien en place après seulement deux années d’existence, mais qu’est ce que c’est bon à entendre !