mercredi, 12 septembre 2007
Van Den Love
(Mercury – Universal – 2007)
Durée 16’52 – 4 Titres
http://www.vandenlove.com
http://www.myspace.com/vandenlove
 Van Den Love, c’est l’histoire presque trop simple de deux frères venus de Nevers au siècle dernier et débarqués à Paris par la force des choses, Pierre, le batteur jazzman étant bien décidé à s’inscrire au Conservatoire du 10ème Arrondissement et François, le guitariste, se faisant les doigts au sein des … Tambours du Bronx ! Rejoints par Jérôme à la guitare et au chant et par Pépouseman, le contrebassiste de Java qui s’offre le poste de bassiste, les quatre garçons contactent Yves-Michel Aklé, le manager de Kyo qui devient rapidement le leur, et commencent à donner des concerts en province puis à Paris, mettant à sac tout ce que la capitale compte de lieux propices à ce genre d’exercice, à savoir la Flèche d’Or, le Réservoir, le Sentier des Halles ou la Scène Bastille … Universal leur offre un studio et Van Den Love se voit rapidement propulsé en première partie de Mademoiselle K, de Biffy Clyro ou de Razorlight !
En attendant l’album qu’ils nous promettent depuis maintenant un moment, les Van Den Love se paient le luxe d’un maxi au vernis qui coule un peu sur la pochette mais pas vraiment sur la rondelle qui se trouve en dessous. Avec ses textes simples, ses riffs basiques et quand même un poil de fioritures autour, le quatuor s’efforce de faire un rock à la fois pop et aguicheur qui titille l’oreille sans même que l’on prenne gare et qui, au bout de quelques écoutes, est pénétré tellement loin qu’on reprend les refrains vraiment s’en rendre compte. Si elle ne casse pas toujours la baraque, la musique de Van Den Love a au moins en elle la force qu’elle tire d’une sincérité palpable et de qualités musicales indéniables, chacun se donnant les moyens d’être le plus en phase possible avec le reste du groupe tout au long de titres écrits avec plus ou moins d’inspiration, « La bouche », « Le goût du fruit », « S’en aller » ou « A2 » faisant figure selon les sensibilités individuelles de chaque auditeur de sommet intéressant ou au contraire de creux dispensable … Les goûts et les couleurs passent différemment selon les personnes à qui on s’adresse et si on ne devait retenir qu’une chose de ce maxi, ce serait sans doute le mérite d’avoir osé le faire comme Van Den Love le sentait ! On devrait très vite en entendre parler …
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