mardi, 11 septembre 2007
New Era Part 2 : War Of The Gods
(Magna Carta – 2007)
Durée 64’14 – 11 Titres
http://www.derdian.com
http://www.myspace.com/derdianspace
http://www.magnacarta.net
 S’il a été originellement formé comme un hommage au trash metal de grands noms comme Megadeth ou Metallica, Derdian est très rapidement devenu un groupe de power rock à tendance progressive et c’est désormais à leurs propres compositions que Joe Caggianelli (chant), Henry Pistolese (guitares), Dario Radaelli (guitares), Marco Garau (claviers), Fulvio Manganini (basse) et Salvatore Giordano (batterie) s’attèlent, ajoutant à leurs deux premières démos une paire d’albums complémentaires, la première partie de cette « New Era » publiée en 2005 se voyant aujourd’hui complétée d’un deuxième acte taxé de « War Of The Gods » avant pourquoi pas une, voire des suites tant le concept reste grand ouvert à la fin de ce nouvel ouvrage ! On chausse la cuirasse et on attrape l’épée pour mieux pénétrer dans cet effort en forme de boulet de canon …
A la fois symphonique, progressif, mélodique et bourrin, « War Of Gods » marque une évolution naturelle de Derdian et le fait passer à l’étape suivante, celle d’un groupe encore un tantinet outsider qui n’a pourtant plus à avoir de doute sur ses capacités musicales intrinsèques et qui doit désormais s’efforcer d’avancer comme il le sent, à son propre rythme, sans vraiment prêter attention à ce qui se passe autour de lui et surtout sans chercher à s’en inspirer ! On comparera forcément cette suite à ce qui est déjà disponible dans le même registre sur le marché et à bien y réfléchir, on ne pourra pas décemment reprocher à Derdian de n’être ni Luca Turilli, ni Helloween, ni même Freedom Call ou Sonata Arctica quand bien même les Milanais seraient tentés de s’en inspirer … Au lieu de ça, on se contentera d’apprécier comme il se doit des morceaux comme « Betrayer », « I Don’t Wanna Die », « Back To The Crystal » ou « Before The War », certes composés avec différents niveaux d’aboutissement mais qui, s’ils laissent généralement beaucoup de place aux guitares et aux claviers, n’en sont pas pour autant dénués d’intérêt vocalement et musicalement parlant ! La rythmique capable de ronronner ou au contraire de partir à une allure plus soutenue est un véritable plus qui apporte à Derdian une assise solide et si le groupe semble l’avoir totalement compris, il lui reste maintenant à savoir en tirer profit à sa juste mesure. Ca part quoi qu’il en soit dans la bonne direction et c’est franchement prometteur pour l’avenir ! Des Italiens signés par un label new-yorkais, ça devrait de toute façon se terminer par un feu d’artifice …
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