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ICED EARTH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 07 septembre 2007
 

Framing Armageddon – Something Wicked Part 1
(Steamhammer – SPV – 2007)
Durée 68’56 – 19 Titres

http://www.icedearth.com

Formé par le guitariste Jon Schaffer sous le nom de Purgatory dès 1984, Iced Earth est un de ces combos qui ont été contraints de vivre de multiples changements de line up et ce sont non seulement les guitaristes, les bassistes et les batteurs mais aussi de façon moins évidente les chanteurs qui se sont succédés au fil de la petite dizaine d’albums studios publiée durant les deux dernières décennies. Seul rescapé des premières années, Schaffer a trouvé le salut lors de l’arrivée de l’excellent Tim ‘Ripper’ Owens débarqué de chez Judas Priest en 2003 et c’est avec Troy Seelie à la guitare, Dennis Hayes à la basse et Brent Smedley à la batterie qu’il nous présente ce qu’il annonce comme étant le prolongement naturel de la trilogie débutée en 1998 avec « Something Wicked This Way Comes » … Et ce n’est pas terminé puisqu’une seconde partie est d’ores et déjà annoncée pour le premier trimestre 2008 !

S’il arrive très difficilement à la cheville de son illustre album de référence, le nouvel effort d’Iced Earth est loin d’être dénué d’intérêt et les changements de tempos y sont nombreux, le gratteux en chef s’évertuant à faire fumer les cordes mais se donnant également la peine de contenir ses envies les plus folles pour laisser à Owens le soin de s’offrir les vocalises de folie dont il a le secret. Loin d’avoir la rythmique la plus précise de sa carrière, Iced Earth donne tout de même le change de façon assez honorable mais laisse malheureusement trop souvent les morceaux se mettre en place tout seuls, y perdant un poil en efficacité et laissant de façon trop évidente le côté conceptuel prendre la main au détriment du côté feeling et fun ! Si l’on ne s’ennuie pas à cent sous de l’heure de bout en bout, on a quand même un peu de mal à rester scotché à un ouvrage un peu longuet dont quelques morceaux plus secs et plus directs comme « Setian Massacre » ou « Ten Thousand Strong » avec leurs gros riffs bien caractéristiques sortent toutefois du lot ! Les fans les plus assidus qui attendent cette nouvelle rondelle depuis des lustres devraient toutefois y trouver leur bonheur …