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LMZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 02 septembre 2007
 

La Machine Zoo
(Autoproduction – 2007)
Durée 42’24 – 12 Titres

http://www.lmzmusic.com

Regroupant en son sein deux transfuges des Ablettes, le combo bien rock qui s’était injustement et prématurément brûlé les ailes au contact du succès, LMZ est une formation qui évolue à pleine vitesse dans un registre posé à mi-chemin entre l’electro-dub et le trip-hop, à savoir qu’elle garde le meilleur des deux feux pour mijoter une musique qui a du goût mais aussi de l’odeur ! Philo Fournier et Nathalie Hauwelle se la jouent donc aux nouvelles technologies pour un (déjà !) quatrième album qui ne manquera pas de raviver la flamme des plus mouvants de leurs vieux fans en l’arrosant d’une grosse giclée d’essence … Ca ne va pas plaire à tout le monde mais à bien y réfléchir, ce n’était sans doute pas fait pour çà !

De murmures en machines, LMZ nous entraîne dans un monde très personnel où rien ne ressemble à ce que l’on trouve dans le nôtre, ni les influences, ni les références, ni même les idées ou tout simplement les courants de pensées … Véritable extraterrestre, le combo se laisse glisser dans des morceaux fabuleusement surprenants et ne renonce à aucun effet de manche pour nous prendre le cerveau et nous le retourner dès que l’occasion se présente, usant en permanence de contre-pieds plus inattendus les uns que les autres. On retrouve avec un plaisir non feint les chuchotements de Philo et si le bagage rock de LMZ est plus souvent qu’à son tour laissé sur le quai de la gare au détriment des machines lorsque l’on monte dans le train des « Par dessus », « En marchant » et autres « On pouvait », c’est essentiellement pour mieux réaffirmer le virage à 180° pris par les deux complices ! Ceux qui auront succombé à « La Machine Zoo » se complairont dans la découverte des deux vidéos placées en guise de bonus à la fin de l’ouvrage tandis que les autres, qu’ils soient blasés ou dépités, passeront à autre chose … Mais le grand vainqueur dans cette histoire, c’est assurément l’electro qui avance d’un bon pas grâce à cette débauche de créativité. Bien joué !