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HEAVEN & HELL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 26 août 2007
 

Live from Radio City Music Hall
(Steamhammer – SPV – 2007)
Durée 59’40 + 56’16 – 8 + 7 Titres

http://www.heavenandhelllive.com 
http://www.myspace.com/heavenandhelllive

Qui eut cru que l’on retrouverait en 2007 les quatre monstres sacrés que sont Ronnie James Dio, Tony Iommi, Geezer Buttler et Vinny Appice réunis après quinze ans d’absence non seulement sur le même double album et sur le même DVD mais en plus sur les mêmes scènes, et pas simplement aux States qui plus est ? Les optimistes sans doute, mais les autres, franchement ? Et puis voilà, c’est aujourd’hui fait, on remonte vers l’épisode Dio de Black Sabbath sous une couverture un poil différente mais avec le même moteur, la même essence et dans un format qui lui colle particulièrement bien à la peau, le live ! Si la formation est mythique, n’ayons pas peur des mots, l’endroit ne l’est guère moins puisque c’est au Radio City Music Hall de New York que le quartet revenu le 30 mars dernier d’une pré-retraite méritée s’est exécuté pour ce qui, foi de fils du metal, est sans aucun doute un des plus grands évènements de ce troisième millénaire qui n’en est pourtant qu’à ses débuts. Autant dire que c’est avec une fébrilité toute naturelle que la première rondelle puis la suivante trouvent dès réception de l’objet le chemin de la platine …

Avec une set list succulente et un jeu rôdé au quart de millimètre près, Heaven & Hell nous balance le concert du siècle, celui où rien ne nous sera épargné, des plans les plus éprouvés de la section rythmique aux facéties vocales du lutin sauteur, et si force est de constater que la mécanique aussi bien huilée soit-elle à quand même pas mal de kilomètres au compteur, on ne peut que se satisfaire de la tenue impeccable de route d’une grosse machine emmenée par une guitare qui sait toujours tenir ses riffs avec autant de classe ! Un peu long à l’allumage, le groupe avance toutefois crescendo et nous joue la grande scène du deux avec une intro travaillée sur la dualité « E5150 » / « After All (The Dead) » puis avec des classiques parmi les classiques à commencer par « The Mob Rules » mais aussi « Children Of The Sea » ou encore « Sign Of The Southern Cross » avant de créer la surprise avec l’inédit « The Devil Cried » qui se révèle plutôt efficace même s’il a un peu le tort de laisser la pression retomber d’un cran … On se jette avec autant d’entrain sur la deuxième moitié de l’ouvrage et ça repart de plus belle avec des « Falling Of The Edge Of The World », des « Shadow Of The Wind », des « Die Young » et forcément avec un final de folie venu à 300% de l’an de gloire 1980 puisque l’on se quitte avec une émotion toute naturelle qui débouche sur une petite érection d’un bon quart d’heure pendant un « Heaven And Hell » qui donne toujours le même frisson sur le riff d’intro, sur le premier beuglement de « Sing Me A Song », sur le break insupportablement génial et sur les chorus à n’en plus finir … Viennent en complément un « Lonely Is The Word » très virtuose et enfin un « Neon Knights » véloce à souhait que l’on n’espérait plus et l’affaire est dans le sac, bien pliée, le « Live From Radio City Music Hall » de Black Sabbath, pardon je m’égare, de Heaven & Hell est dans la boite, et de fort belle manière en plus ! On voudrait bien parfois être Nord-Américain, Anglais, Australien ou Mexicain pour à notre tour avoir le plaisir de vivre des moments comme ça en live. L’album est à posséder absolument et à consommer sans la moindre modération, même si ce n’est pas forcément le meilleur … Sortie européenne le 27 août !