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VINCENT DRUDA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 21 août 2007
 

Blues with attitude
(Productions Voodoo Blues – 2005) 
Durée 47’00 – 12 Titres 

http://www.vincentdruda.com

Brillant guitariste et chanteur plutôt inspiré, Vincent Druda est un autodidacte du blues qui s’échine sur les douze mesures depuis l’âge de onze ans, époque où il reçut sa première six-cordes et où il commença à se prendre pour ses idoles d’alors, Muddy Waters ou Robert Johnson … Passé à la guitare électrique deux ans plus tard, l’adolescent prendra enfin ses premiers cours et foulera ses premières scènes avec des groupes québécois plus ou moins célèbres puis s’en ira vers Montréal croiser le fer avec les meilleurs artificiers locaux, gagnant au fil des ans ses premiers galons et se voyant régulièrement nominé mais aussi récompensé lors des galas du Lys Blues, les fameux Awards du blues québécois ! Sorti il y a maintenant deux ans, ce premier album de Vincent Druda le présentait en trio avec Rick Vanelli à la basse et Dany Mathieu à la batterie mais il s’accompagnait aussi de quelques guests venus poser des chœurs, des ivoires, des cuivres et de l’harmonica au gré des pistes …

Cédant à l’appel des reprises et notamment à quelques morceaux incontournables de son mentor Robert Johnson, le jeune guitariste n’en oublie pas pour autant de nous proposer des pièces originales tirées très naturellement d’une plume qu’il nous prouve comme étant au moins aussi habile que peut l’être son médiator ! C’est donc avec panache que les originaux en Anglais comme « Reggie’s Blues » ou « Blues With Attitude » viennent flirter avec les adaptations de blues en Français comme l’excellent « Blues du 30 sous » ou le sympathique « Blues en d’sous d’zéro » mais aussi avec les sempiternels « Travelling Riverside Blues », « Me And The Devil » ou « Walking Blues » ou encore avec des reprises très british blues de John Mayall et même avec un final emprunté à Otis Rush. Au jeu raffiné et sensuel de Vincent viennent se greffer une voix parfaitement faite pour le style recherché, les harmonies vocales de sa jeune sœur Tina sur « Jesse James » mais aussi le B3 virevoltant d’André Bisson qui remonte encore le niveau d’un cran dès qu’il fait son apparition. Avec un ouvrage totalement polyvalent qui parvient à retenir l’attention de bout en bout, Vincent Druda s’impose comme un des grands artistes faits pour durer et sur lesquels il faudra compter dans les années à venir … On aime vraiment beaucoup !