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BOB WALSH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 18 août 2007
 

The Only Soul
(Les Disques Bros – 2007) 
Durée 44’47 – 12 Titres 

http://www.audio-occasion.qc.ca/musique/bob.html
http://www.bros.ca

C’est sans doute l’un des artistes les plus appréciés au Québec et chacune de ses sorties d’album ou simplement de ses apparitions en live attire des milliers de fans depuis maintenant plus de trente cinq années que la carrière de Bob Walsh dure. Une voix exceptionnelle, un jeu de guitare subtil mais aussi et surtout le don de s’entourer des meilleurs auteurs et compositeurs et des meilleurs musiciens de la scène ont aidé Bob Walsh à se construire un répertoire solide au fil des temps et c’est une fois encore aux côtés d’artistes comme Jean-Fernand Girard aux claviers, Bingo Deslauriers à la batterie ou Guy Bélanger à l’harmonica et de nombre d’invités que ce grand bonhomme au charme un peu étrange nous propose fièrement son nouvel album, le huitième de sa carrière, qui fait figure de parfaite réussite et que nombre de ses compagnons de route risquent de lui envier …

Avec un ouvrage qui a l’intelligence de faire un clin d’œil à la langue de Molière à deux reprises sans pour cela en abuser, Bob Walsh se montre une fois encore capable de servir de trait d’union entre les deux communautés d’amateurs de blues, celle du tout anglophone et l’autre, son opposée, plus ouverte à la francophonie … Des chansons douces et délicates, un blues où sucré et salé se retrouvent, où les ballades se font velours sans jamais devenir guimauve, où la subtilité d’un sifflement donne un charme totalement inattendu, où l’ingéniosité d’un harmonica qui s’enlace à des ivoires confère à l’instant une intensité irrésistible, il n’en faut pas beaucoup plus pour que des pièces comme « When My Time Has Come », « I’m A Bluesman », « In July » ou « Brand New Cadillac », la seule reprise de l’album, séduisent dès la première écoute ! On prêtera bien évidemment une attention toute particulière à « Y’a un blues pour chaque peine » qui résume assez bien la philosophie du chanteur et à « L’excès me relaxe », un morceau plus blues-rock que purement blues qui apporte un complément plutôt bienvenu à un ouvrage qui fait globalement un tour d’horizon très large des divers courants musicaux apparentés. Un très bon album à ajouter à une liste qui grandit malheureusement trop lentement …