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ALAIN BLESING pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 13 août 2007
 

Songs From The Beginning
(Musea – 2007) 
Durée 67’11 – 7 Titres

http://www.alainblesing.com
http://www.musearecords.com    

Difficile de ne pas citer Magma dans les influences de ce guitariste qui a participé aux plus belles heures du groupe Eskaton, un des disciples les plus doués d’une des références ultimes en terme de rock progressif … Touche à tout de génie, Alain Blesing explorera les sons et les styles dès la fin des seventies et s’aventurera du jazz jusqu’aux musiques du monde avant de se faire une place de choix sur la scène hexagonale et de se fendre à l’horizon 2007 d’un des albums dont il rêvait depuis longtemps, un ouvrage sur lequel il revisite quelques-uns des morceaux qui ont marqué l’histoire de la musique au point d’appartenir de façon plus ou moins évidente au patrimoine de l’humanité … Accompagné d’une liste d’invités longue comme le bras, le virtuose s’est fendu de cet enregistrement en trois jours à l’automne 2006 et nous le présente comme il vient !

Il fallait toute la notoriété d’Alain Blesing pour oser s’attaquer de façon aussi originale à des morceaux des Who, de Jimi Hendrix, de King Crimson, de Led Zeppelin ou de Soft Machine et s’il ne prouve qu’une chose au travers de cette grosse heure de free jazz progressif en diable, c’est que lui seul pouvait espérer porter de telles œuvres jusqu’à des sommets encore plus inaccessibles que ceux déjà atteints par les originaux ! On se refait avec une joie sans cesse renouvelée les « California », « Behind Blue Eyes » et autres « 1983 » mais on traverse aussi au passage « Beautiful As The Moon » (Henry Cow) ou « Mumps » (Hatfield And The North) et on se prend en pleine face ce mélange de sons hétéroclites où les cuivres et les percussions se marient au plus juste pour former une musique qui par moments rappelle, volontairement ou non, le dub le plus subtil ! La voix de John Greaves est le petit plus qui finit de nous mettre à genoux et c’est à pleines dents que l’on mord dans une création, puisque l’on peut bel et bien parler de création tant le résultat dépasse le cadre original d’un bon mètre, en tous points enchanteresse … Deux mains ne suffisent pas à applaudir comme il se doit un album qui mériterait largement de figurer dans toute discothèque qui se respecte ! Il faudra pourtant s’en contenter …