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SHOOT YOUR IDOLS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 08 août 2007
 

Catfight / Baby Sharks
(Autoproduction – 2007) 
Durée 9’57 – 2 Titres

http://www.myspace.com/shootyouridolsmusic

Ne venez pas leur parler d’autre chose que de rock et n’essayez surtout pas de trouver dans leur musique de quelconques traces de punk, de heavy ou de blues, vous arriveriez presque à les énerver … Et pourtant il sont bougrement charmants ces trois garçons qui forment Shoot Your Idols, un power trio où Lex Riders chante, gratte et se ruine les babines, où Fred Engel Lenoir fait ronronner sa basse et où Ben Gunn martèle ses fûts avec un réel plaisir ! Pour ces enfants de Led Zep, des Stones et d’AC/DC, le temps s’est arrêté il y a déjà quelques années et leur musique s’en ressent fortement, ce qui n’est pas pour nous déplaire, bien au contraire …

Chauds comme une pin up seventies collée sur la lunette arrière d’une vieille Cadillac, les deux titres proposés dans une édition limitée qui deviendra fatalement collector par la force des choses s’insinuent comme autant de grains de sables dans les rouages bien graissés d’un blues-rock jouissif où la voix vintage se fond au plus juste à une musique qui fleure bon les spare ribs dorés avec amour sur un bon vieux barbecue posé à même le sol ! Trouvant au passage l’occasion d’inviter des guests, Shoot Your Idols se retrouve avec une seconde guitare sur un « Catfight » très Stonien dans l’esprit mais aussi avec une trompette et même des claviers et nous crache au visage un pur concentré de bonne musique comme seuls les groupes les plus inspirés savent en faire. Une voix de junky surexcité qui n’est pas sans rappeler celle d’un certain Mick Jagger et une énergie qui collerait bien au même personnage caractérisent invariablement un frontman qui s’offre par moments un jeu de guitare serré que le diablotin écolier Young et son frangin Malcolm ne renieraient pas et le tout passe à merveille sur un maxi où même le son un peu brouillon n’ôte rien au charme naturel des morceaux. Vous nous en mettrez dix de plus messieurs et vous nous ferrez un « Aftermath » ou un « Sticky Fingers », et plus vite que ça ! Non mais des fois …