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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 04 août 2007
A Drink & A Quick Decision
(Recall – 2007)
Durée 52’40 – 12 Titres
http://www.myspace.com/grand_national
http://www.grandnationalmusic.us
 Ils ont acquis de leurs origines britanniques un flegme impressionnant mais aussi une capacité étonnante à faire des pop songs que l’on garde en tête toute la journée et si les titres de leurs chansons peuvent allègrement rivaliser de folie avec les plus délirants accouchés par leurs aînés des Beatles, ce n’est pas le seul point sur lequel Grand National peut être comparé au gratin de la scène d’Outre-Manche ! Rupert Lyddon et Lawrence Rudd sont nés sous une bonne étoile et c’est en s’inspirant de Queen et de Police qu’ils se sont mis à faire de la musique avant de se nicher sous l’aile protectrice de Primal Scream, de sortir de leur studio avec un premier album en 2005 et de lui donner un petit frère deux ans après … On appelle ça une affaire qui roule et ils s’efforcent de le confirmer au mieux !
Orchestrant sa sortie en deux étapes, la première destinée aux gourmands s’étant faite de façon digitale dès le 18 juin tandis que la seconde se fera plus traditionnellement dans les bacs le 10 septembre, Grand National entre des deux pieds dans le monde de la brit pop des temps modernes en teintant sa musique d’une grosse dose d’electro mais en lui laissant également le soin de disperser au mieux tout un lot d’émotions fortes et convaincantes ! Si une chose est certaine, c’est que le mélange fait des miracles et on sent poindre en eux des descendants de pointures comme Oasis, Placebo, Depeche Mode et même pourquoi pas Talk Talk, au point que l’on se demande qui pourra bien ne pas être séduit par un groupe qui ratisse si large que cela en est presque par moments indécent. Avec des morceaux pas forcément bien calibrés pour les passages en radios, Grand National fait mine de se tirer une balle dans le pied mais en ressort encore plus grandi car des douceurs comme « Weird Ideas At Work », « Cut By The Brakes », « Joker And Clown » ou même l’hérétique et imprononçable « By The Time I Get Home There Won’t Be Much Of A Place For Me » finiront inévitablement par brusquer les conventions établies et par aller s’immiscer au plus chaud des playlists nationales et internationales. C’est couru d’avance et c’est très bien ainsi …
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