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CLOUMAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 19 juillet 2007
 

Clouman se lance – tout le monde s’en fout !
(Autoproduction – 2007) 
Durée 59’17 – 14 Titres

http://www.clouman.com

Il n’est pas né sous une bonne étoile musicale, n’a pas été enfanté des amours d’un ténor et d’une soprano et n’est même pas le filleul de Jean-Jacques Goldman, même si ça lui aurait bien plu … En lieu et place, Clouman est juste un amateur de belles mélodies et de beaux sons qui a partagé son enfance entre Pink Floyd et Gérard Manset en y mettant un peu d’AC/DC et de Led Zep pour faire joli aux entournures ! Star des dîners dominicaux en famille, Clouman a plus souvent qu’à son tour psalmodié Eddy Mitchell et forcément, il a fini par vouloir vraiment faire le chanteur … De groupes en groupes, le voilà aujourd’hui qui se lance en solo avec à ses côtés ses amis Christian Morphin aux guitares et Richard Vecci aux claviers et aux guitares mais aussi avec toute une armée de copains venus poser des chœurs, une trompette ou une flûte traversière sur ses chansons. Cela devait fatalement se traduire par un album !

Il a choisi de rester accroché une vingtaine d’années en arrière, à l’époque où la pop s’appelait encore variété et où elle s’assumait sans aucune fausse modestie et surtout sans aucune honte. Autoproclamé artiste bio, Clouman fait une musique naturelle sans colorants et sans édulcorants mais lui apporte toute sa personnalité et un sens de l’humour très poussé qui le conduit à se fendre de brûlots indispensables tels que « Pas mieux que Toi » ou encore « Ragnagna’s Days » qui s’insèrent naturellement à un juste milieu entre Pierre Vassiliu en tout aussi marrant et Polnareff en tout aussi poussé ! Tour à tour fin et subtil puis chaud et amusant, Clouman pare ses morceaux de petites touches d’orgue Hammond ou de cuivres et s’en sort particulièrement bien avec un répertoire à géométrie capable de passer du baloche quand il est joué calmement à la MJC dès qu’on met un peu de grain dans les amplis. Petits et grands craqueront en découvrant « Le rock du petit chien malin » et finiront par se laisser entraîner dans un ouvrage inclassable où chaque style, du blues au jazz et du swing au jerk, se présente comme une réponse à son prédécesseur … Si après ça vous vous en foutez toujours !