Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 17 juillet 2007 The Good, the Bad and the Ugly (Musea – 2007) Durée 76’33 – 3 Titres
http://www.musearecords.com
Pour cette nouvelle collaboration entre le magazine finlandais Colossus et le label messin Musea, l’honneur est une fois encore dévolu à Sergio Leone qui voit pour cette deuxième mouture de The Spaghetti Epic l’accent mis sur un de ses plus grands chefs d’œuvres, « Le Bon, la Brute et le Truand ». Trois formations, deux italiennes et une britannique, se sont cette fois penchées sur trois titres de près d’une demi-heure chacun en s’appuyant sur le contenu et sur l’esprit seventies du film et en s’inspirant de l’école progressive italienne pour construire une œuvre conceptuelle fortement teintée de claviers vintage.
On ne va pas reprendre dans le détail le scénario original du film mais plutôt s’attarder sur la distribution des rôles, le quintet emmené par Nicola Randone se chargeant de façon très brillante d’être le Bon tandis que La Voce Del Vento joue la Brute et Tilion le Truand. Travaillé autour de sonorités où les Moog, mellotrons et autres orgues Hammond sont omniprésents, l’album ne cède jamais à l’appel des whistles si chers au père créateur de la musique originelle du long métrage, le grand Ennio Morricone, mais se concentre essentiellement autour d’un rock progressif du plus bel effet. Agrémenté d’un livret très bien fait, même si l’écriture en appelle régulièrement à l’usage d’une loupe, « The Good, The Bad And The Ugly » brille tout particulièrement lors de la prestation de La Voce Del Vento sur « The Bad » au cours de laquelle les deux multi-instrumentistes de génie que sont Guy Manning et Andy Tillison se répondent avec une grâce aux limites du surnaturel. Un bon investissement pour les amateurs de ce genre d’ouvrages à thème …
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