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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 11 juillet 2007
Nervous
(Autoproduction – 2007)
Durée 21’31 – 5 Titres
http://www.myspace.com/phospho
 Partagé entre Nantes et Niort, Phospho est un groupe qui n’a que trop peu souvent l’occasion de se réunir et de répéter alors forcément, il faut être au top tout de suite et ne pas trop se poser de question si l’on veut réussir dans de telles conditions … Ca tombe plutôt bien, David (chant et guitare), Goodwater (guitare), Matt (basse) et Johann (batterie) ont choisi de ne pas se demander ce qu’ils avaient envie de jouer mais de le faire sans a-priori et surtout essentiellement pour le fun. N’allez donc pas leur demander s’ils font du disco-punk ou de l’indie-club, cela ne les intéresse pas et ça tombe bien parce que nous non plus. On se contente donc de brasser avec eux les influences piochées entre les Bee Gees et les Buzzcocks et entre Queen et les Smiths et de n’en retenir que le meilleur pour cette rondelle plutôt prometteuse !
De virages bruitistes en lignes droites très rock, Phospho s’efforce de mettre le nez dans le compteur et un groove certain dans ses morceaux et y parvient avec un certain brio puisqu’une fois passé l’effet de surprise, on se sent fortement séduit par une démarche aussi inattendue que séduisante. La reverb dans les voix, la basse redondante, la guitare qui pleure et la batterie qui chuinte derrière, il n’en faut pas plus pour se laisser appâter par « Nervous » puis pour carrément mordre à l’hameçon des « The Secret » et autres « Tonight ». Un clin d’œil appuyé à « Debbie Harry » nous rappelle irrémédiablement le pourquoi du comment de cette histoire d’amitié à distance et on finit par se dire qu’il faudra bien que les uns ou les autres finissent par s’exiler à un moment donné s’ils veulent que la sauce prenne de façon certaine et que Phospho puisse caresser l’espoir de se produire de façon régulière. Les quelques premières parties qu’ils ont eu l’occasion de faire pour Minuscule Hey, Kill The Young ou The Elderberries n’ont pas manqué de les convaincre qu’il ne leur manquait plus qu’un « Heart Of Glass » pour obtenir le succès qu’ils méritent … On y croit très fort !
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