Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

YASSINE DAHBI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 05 juillet 2007
 

Plus rien qui presse …
(Off The Record – 2007) 
Durée 36’42 – 12 Titres

http://www.yassine-dahbi.com
http://www.myspace.com/yassinedahbi  

Il avait réussi à décrocher le Grand Prix de la Chanson de la Ville de Paris avec son précédent album, « La Fille Plurielle », et le revoilà avec un opus qui prend tout son temps et qui l’assume jusque dans son titre … Pour Yassine Dahbi, il n’y a « Plus rien qui presse … » et c’est sans aucune contrainte ni aucune restriction que ce jeune guitariste et compositeur qui avait jadis squatté les charts avec Psy et son tube « Angelina » revient à son rythme avec un album sur lequel il dévoile sa panoplie aux limites de la collection d’instruments Martin, Larrivee et Kalamazoo et où il se voit entouré des sempiternels Dominique Bertram et Laurent Vernerey aux basses mais aussi de Stéphane Planchon à la batterie, Claude Samard aux guitares slide et Frédéric Gaillardet aux claviers et à l’accordéon … S’il sait tutoyer la variété en la regardant dans le blanc des yeux, Yassine Dahbi n’en garde pas moins en lui de très puissantes racines folk et ça s’entend !

Il n’y a pas deux poids et deux mesures, soit on apprécie instantanément « Plus rien qui presse … », soit on s’en désintéresse encore plus vite … Loin des créations de Dylan ou de Clapton, Dahbi nous emmène pourtant dans le creux de ses pensées les plus douces et de ses sentiments les plus forts et nous livre un recueil où les guitares sont suaves, mélodieuses et impeccablement tenues et où le chant se fait velours, voire même parfois carrément racoleur, pour mieux rassurer les auditoires les moins rompus à l’exercice de style recherché. On en passe donc par des morceaux d’une rectitude très satisfaisante ou au contraire affligeante selon la position dans laquelle on se place, des titres comme « Simple mortel », « La seule qui compte », « Le cœur à l’envers » ou « Pour ne pas déchanter », mais aussi par un titre comme « Casual Friday » qui rappellera forcément de très bons souvenirs aux vieux fans d’Yves Simon, à ceux de JJ Cale ou carrément à ceux des deux réunis tant les ressemblances sont frappantes. On en aurait sans doute bien voulu d’autres issus de la même veine mais ce qui comptait le plus pour Yassine Dahbi, c’était de faire l’album dont il avait vraiment envie et de son propre aveu, il y est parvenu … Que peut on lui souhaiter de mieux ?