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PIANO MAGIC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 02 juillet 2007
 

Part Monster
(Green Ufos – Discograph – 2007) 
Durée 48’13 – 10 Titres

http://www.piano-magic.co.uk 
http://www.myspace.com/lowbirthweight 

Ce combo basé à Londres compte en son sein trois membres venus de France et cette entente cordiale dure depuis maintenant dix ans et sept albums sortis sous le nom de Piano Magic ! Loin des errances atmosphériques et électroniques dignes de l’école des Kraftwerk et autres New Order qui caractérisaient « Disaffected », son prédécesseur, « Part Monster » se veut à la fois très pop et particulièrement envoûtant et c’est en faisant appel à Guy Fixsen du groupe Laika que le quintet est parvenu à lui donner ce son si particulier qui le caractérise. Plus attaché à la route et au public qu’à ses labels successifs, Piano Magic fête toutefois son cinquième anniversaire auprès des indépendants de Green Ufos qui lui ont assuré un succès conséquent non seulement dans pratiquement toute l’Europe mais aussi de l’autre côté de l’Atlantique … La force de ce nouvel effort devrait une fois encore leur permettre de progresser en terme de renommée ! 

C’est en nous prenant à la gorge avec un son très brut et avec une énergie impressionnante que le combo franco-britannique compte nous rallier à sa cause et ça se traduit par un lot de chansons très droites et bien envoyées, les lignes rythmiques solides dirigeant l’ensemble vers l’endroit qu’elles choisissent sans se détourner la moindre seconde du but recherché avant de l’avoir définitivement atteint. On s’appuie sur des fondations pop bien dessinées et on se laisse aller à y faire entrer diverses influences venues du rock bien évidemment mais aussi du punk et de l’electro, Piano Magic ayant fait le choix délibéré de ne pas se créer inutilement de frontière pour mieux laisser évoluer son art. On se laissera lentement attirer par des titres comme « The Last Engineer » ou « Incurable » et on terminera invariablement collé à la platine par des brûlots comme « The King Cannot Be Found », « Great Escapes » ou « Saints Preserve Us » dont le côté magnétique se fait de plus en plus évident au fil des écoutes. On notera pour la fine bouche que la voix d’Angèle David-Guillou qui évolue traditionnellement au sein de Ginger Ale apporte un pendant féminin bienvenu à celle au demeurant parfois très Floydienne de Glen Ashley Johnson et que Simon Rivers des pop-punk-expérimentaux de The Bitter Springs est venu collaborer à « England’s Always Better (As You’re Pulling Away) ». On ne pouvait pas décemment espérer mieux pour célébrer décemment l’aboutissement d’une décennie musicale bien chargée …