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SIAMESE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 28 juin 2007
 

Plastic landscape
(Autoproduction – 2007) 
Durée 22’22 – 5 Titres

http://www.siamese-band.com  
http://www.myspace.com/siamesedsb

De son premier maxi en 2004 à ce nouvel effort à peine plus long en 2007, Siamese aura eu le temps de participer à diverses compilations et surtout d’affiner un répertoire dans lequel des éléments comme l’eau et l’air sont omniprésents … Sans avoir vraiment choisi un genre en particulier, Sébastien (chant et guitares), François-Xavier (guitares et claviers), Xavier (basse) et Benoît (batterie) ont pris le meilleur de chacun pour faire une musique où le rock progressif rejoint la new wave et où la pop n’hésite pas à aller tâter du rock voire même de la chanson … Introspectif au possible, le monde de Siamese s’ouvre à nous de façon très naturelle et les sirènes qui nous accueillent dès l’entrée de la platine nous invitent à nous y engouffrer très profondément !

Finement travaillée, la musique de ces quatre jeunes gens originaires d’Arras fait montre d’une très grande maturité et d’un sens très pointu non seulement de la composition mais aussi de l’interprétation, les arrangements se voyant particulièrement bien travaillés sur une rondelle de très bonne facture où tout à été peaufiné, jusqu’au mastering qui met plutôt bien le tout en valeur. Les guitares très dépouillées portent une voix qui en appelle à des ambiances changeantes et c’est avec un certain bonheur que l’on assiste à un enchaînement plutôt ingénieux de pistes dans lesquelles l’electro n’hésite pas à faire quelques apparitions discrètes mais certaines. Parti de « High Dream » pour en arriver à « Manta », ce « Plastic Landscape » franchit avec un certain brio l’écueil qu’est « Hurricane » non sans avoir pris le temps de briller sur deux morceaux eux-aussi particulièrement bien envoyés, « Positivism » et « With Love », qui en appellent régulièrement aux sens les plus insoupçonnés de chaque auditeur. A mi-chemin entre le naturel et l’artificiel, les sentiments qui se dégagent de cet ouvrage se veulent mouvants et singulièrement insondables, un peu comme si le côté siamois de l’histoire n’était que temporaire et alternatif, les deux facettes se rejoignant et se séparant selon l’humeur du moment et selon l’ambiance déposée par le groupe lui-même. C’est véritablement surprenant mais tellement bon …