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JANICE deROSA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 25 juin 2007
 

deRosa
(Rue Stendhal – 2007) 
Durée 60’46 – 13 Titres

http://www.myspace.com/blondejanice
http://www.myspace.com/janicederosa 

Elle est à ajouter au nombre des artistes américains installés à Paris par passion et par goût musical et c’est tout son charme mais aussi tout son charisme que la charmante New-Yorkaise apporte à notre capitale … Unique en son genre, Janice deRosa est une chanteuse à part entière qui dispose d’un timbre de voix à la fois puissant et sensuel et c’est en diva non pas mégalo mais bel et bien accomplie qu’elle nous présente un nouvel album non plus jazzy, non plus afro-world mais tout bonnement bluesy en diable ! Accompagnée du guitariste Paul Breslin, ex-frontman de Percy Sledge, du bassiste Marten Ingle, de l’harmoniciste et pianiste Sal Bernardi, du claviériste Jean Alain Roussel, du batteur Pierre Valéry Lobé et de nombre de guests prestigieux comme Djeli Moussa Conde, Linda Lee Hopkins, Suhliman Hakim , Sam Andrews ou Steven Forward, la blonde et sexy Janice laisse éclater tout son talent dans un ouvrage partagé entre reprises et compos et entre soul, blues et funk … 

On a beau être américaine, brillante et ambitieuse, il n’est pas toujours évident de poser ses pas dans les empreintes de grandes dames comme Etta James ou Big Mama Thornton et c’est avec beaucoup de modestie, de savoir-faire et de délicatesse que Janice deRosa y parvient en nous livrant dès la première moitié de l’ouvrage des chefs d’œuvres comme « Tell Mama » ou « Ball & Chain » qui se mélangent astucieusement à de pures merveilles plus personnelles comme le tubesque « Hoodoo » appelé à devenir l’hymne impérissable de l’artiste ou encore « Runaway » et « Mystery Of Love ». Pas bégueule, la chanteuse s’en va revisiter à l’occasion le répertoire de quelques-uns des mâles dominants que sont B.B.King (« Sure Had A Wonderful Time Last Night »), Clarence Carter (« Rather Go Blind »), Sam Cooke (« Bring It On Home »), Smokey Robinson (« Baby, Baby Don’t Cry ») et même le grand Jimi Hendrix qui voit son « Little Wing » revu et corrigé à grand renfort de kora par Djeli Moussa Conde, le complice de Manu Dibango et d’Alpha Blondy qui avait contribué à la réussite de l’album « Afroblues » de Janice il y a une dizaine d’années. A la fois troublant et charmeur « deRosa » est un ouvrage pour lequel Janice a tout donné, jusqu’à son nom, et dans lequel chaque note de saxo, d’harmonica ou d’orgue Hammond trouve naturellement la place qui lui convient le mieux. On avait pris pour habitude de la considérer comme une fabuleuse artiste de jazz vocal, elle nous confirme aujourd’hui qu’elle a une place de choix à occuper dans le monde du blues ! Ca tombe bien, les deux genres sont plus ou moins intimement liés et Janice deRosa est une de ces chanteuses capables de faire le trait d’union de l’un à l’autre … Vous avez dit grande dame ?