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LUDWIG VON 88 pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 21 juin 2007
 

Mort aux Ludwig Von 88
(Crash Disques – PIAS – 2007) 
Durée 58’14 + 65’23 –  20 + 20 Titres

http://www.crashdisques.org 
http://ludwigvon88.free.fr

Il y a deux ans que l’on ne parle plus que d’elle, enfin presque, et que l’on annonce sa sortie comme étant imminente et contre toute attente, le 18 juin 2007, la compilation dédiée aux Ludwig qui finissait pas passer pour la nouvelle Arlésienne voit enfin le jour ! Pour le mythe des années 80 et 90, la boucle est enfin bouclée car ce ne sont pas moins de quarante groupes parmi les meilleurs au monde qui viennent « apprendre aux Ludwig comment faire des vrais tubes avec leurs chansons pourries » … Bonne humeur et grosse déconne assurées car si le répertoire s’y prête tout naturellement, c’est effectivement dans le délire le plus total que les deux rondelles qui habitent dans ce joli digipack viennent nous caresser les tympans de leurs accords trempés dans l’acier et de leurs mélodies posées entre zouk et punk rock ! On en frétille de la queue rien qu’à l’idée …

Le tracklisting du double album et la liste des groupes présents pour l’interpréter sont à eux seuls les arguments les plus valables pour se décider à l’acquisition de la chose et plus on se repasse les « Tuez-les tous », « Louison Kramps », « Houlala », « Spock Around The Clock », « Twist à Koweit City », « Pocahontas », « Les 3 petits keupons », « Tamérantong » et autres « Lapin Billy s’en va-t-en guerre », plus on se dit que des formations comme Les Fils de Teuhpu, Les Betteraves, Brigitte Bop, Marcel Et Son Orchestre, Le Maximum Kouette, Les Suprêmes Dindes ou Les Vieilles Salopes sont les dignes descendantes de la bande de loufs conduite en son temps par Karim Berrouka et Nobru Garcia … L’esprit punk bien décalé ressort particulièrement à son avantage de l’enregistrement fait à l’arrache, que ce soit en live ou en studio, et on se reprend en pleine poire un répertoire en forme de full time delirium qui fait appel aux forces vives du genre, des Homeboys aux Washington Dead Cats en passant par Dead Pop Club, SexyPop ou encore Vérole, l’emblématique chanteur des Cadavres. Du fond de la grotte où ils attendent l’an de grâce 2088 pour célébrer leur renaissance, les Ludwig Von 88 peuvent dormir en paix, leurs créations sont entre de bonnes mains et le soufflé qu’ils ont contribué à faire monter vers des sommets inespérés n’est pas prêt de retomber ! On n’a pas fini de les écouter ces véritables standards de la culture punk hexagonale et franchement, on ne va pas s’en plaindre … Non mais des fois !