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COSMIC LATENCY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 18 juin 2007
 

Rebirth
(Kéby & Co. – 2007) 
Durée 43’23 – 11 Titres

http://www.keby-and-co.com
http://www.myspace.com/cosmiclatency 

Ils sont l’un et l’autre compositeur et interprète et leur association au sein de Cosmic Latency tend à unir l’electro à la pop pour en tirer une musique que certains trouveront un poil tendance mais qui est tellement bien faite que l’on a du mal à y rester hermétique. Laurent Dutrait et Charley Elbaze se sont donc fendus d’un premier album en commun et l’ont baptisé « Rebirth », comme pour mieux entériner une nouvelle naissance artistique au sein d’un projet qui devrait s’avérer durable tant il est fait avec sincérité et envie … C’est du moins tout le mal qu’on leur souhaite, ainsi qu’à leur label indépendant microscopique qui gère en prime son propre studio d’enregistrement ! Do it yourself  n’est pas un vain mot dans de telles conditions …

C’est sans trop se poser de question et sans même savoir où ils aller en arriver que les deux musiciens ont jeté les premières grandes lignes de cet album, attrapant à la demande des instruments aussi conventionnels que les synthés mais aussi les guitares, qu’elles soient sèches ou électriques, et en tirant des mélodies qu’il allait ensuite falloir adapter. La pop anglaise s’avérant être le terrain de jeu naturel de l’ouvrage, il lui fallait des refrains envoûtants et des chansons entraînantes et c’est sans trop de mal que Cosmic Latency est parvenu à en créer quelques-unes puis quelques autres … Mis bout à bout, les onze morceaux de « Rebirth » forment un ensemble assez homogène dont on ne se lasse pas, même après plusieurs écoutes consécutives, et affichent quelques pics naturels tels que « So Easy » qui démarre l’histoire ou encore « Money And Gold », « Turn On The Light » et « Cosmic Latency », autant de morceaux qui finissent très vite par vous faire afficher une banane de rigueur bien que la couleur générale de l’ouvrage ne soit pas particulièrement gaie à l’origine. On pensera en vrac à Orchestral Manoeuvres In The Dark ou à Mike Oldfield pour n’en citer que deux et on ne pourra que se féliciter d’une telle découverte qui mélange avec un talent évident les capacités aériennes de l’electro et le pouvoir enivrant de la pop ! Quand les deux sont qui plus est travaillés avec talent, le résultat n’en est que meilleur … Le sort en est jeté.