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DOMINIC SONIC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 18 juin 2007
 

Phalanstère #7
(Cold Tears Records – Le Village Vert – Wagram – 2007) 
Durée 40’52 – 11 Titres

http://dominicsonic.free.fr  
http://www.myspace.com/dominicsonic

Il a fait ses premières scènes en attrapant au vol la place de chanteur du groupe breton Kalashnikov en 1980 et on l’a longtemps connu comme étant Dominic, ce longiligne garçon un peu étrange et fan des Stooges qui s’en sortait particulièrement bien une guitare à la main et un micro aux lèvres … Sept ans plus tard, Dominic devenait Sonic et s’offrait une première volée de huit titres avant de sortir un album, « Cold Tears », en 1989, puis de naviguer entre enregistrements et galères, perdant son contrat avec Barclay en 1996 et zonant dans un underground beaucoup trop confidentiel pour son talent avant de resurgir sur la scène des Transmusicales de Rennes fin 2002 en tant qu’invité spécial des ses idoles de toujours, les Stooges ! Reformant Sonic Machine avec Patrick Sourimant et Franck Hamel aux guitares et Yves-André Lefeuvre à la batterie, l’artiste s’offrira un passage aux Vieilles Charrues en 2004 et avancera tranquillement mais sûrement jusqu’à ce nouvel opus à paraître en septembre prochain sous son propre pseudo …

Dominic Sonic a tout compris de l’electro et du rock au point de parvenir à faire un electro-rock qui coule de source et qui sait garder le meilleur des deux genres et y puiser une richesse toute particulière. Travaillé sur un panaché habile de sonorités allant des seventies aux nineties voire même plus loin, « Phalanstère #7 » met en avant une véritable dynamique de groupe qui a permis à chacun d’apporter sa propre vision des choses et de participer au processus de composition. Au jeu des chaises musicales, chacun attrape en outre l’instrument qui lui passe sous la main et c’est donc dans un état permanent de contre-emploi et de contre-pied que l’album avance, délivrant au fil des sillons une alternance naturelle entre Français et Anglais et plaçant quelques bombes bien tassées comme « Down And Low », « Fuel », « J’ai du rêver » ou « La plus belle de tous les hommes ». La solidité du riff n’est jamais remise en question, quand bien même Dominic Sonic s’essaierait à reprendre les Beatles dans le texte, ce qu’il fait d’ailleurs de fort belle manière avec « Mother », le morceau qui s’avère le plus calme de l’ouvrage avec « Je suis comme un chant », celui qui clôture cette histoire apte à définitivement sceller les retrouvailles entre un artiste irrésistible et un public qui a tendance à se plier à la règle un peu idiote du loin des yeux loin du cœur … Vivement la sortie de l’album, et vivement les concerts qui l’accompagneront ! Le succès n’en sera que plus mérité …