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LEOPOLD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 juin 2007
 

Dallas Paris Texas
(AZ – Universal – 2007) 
Durée 40’18 – 12 Titres

http://www.leopoldmusic.fr 
http://www.myspace.com/leopolddallasparistexas

Il était resté sur le carreau avec un premier album victime des remaniements internes d’un label mais rien ne pouvait détruire sa volonté de faire de sa pop à la française la musique de demain et c’est plus remonté que jamais que le dandy originaire du Sud-Ouest de la France nous présente son nouvel ouvrage baptisé « Dallas Paris Texas » non pas pour un rapport hypothétique avec le film de Wim Wenders mais tout simplement parce qu’il y est question d’argent et de sentiments et plus précisément d’argent dans les sentiments … Très empreint de la musique d’un certain Polnareff, Léopold joue parfois la provoc mais le fait avec tact, sans aucune vulgarité et avec un certain talent. Ecorché vif, l’artiste ne sombre pas dans la déprime de l’amoureux éconduit qui pleure sa douleur mais se la joue au contraire positive et humoristique ! Et ça marche …

Ses mélodies sont simplistes et ses textes recherchés, plus dans la manière de les placer que dans celle de les écrire soit dit en passant, quoique … Ca sonne parfois Obispo, parfois Beatles, c’est à la fois très terre à terre et plutôt aérien, ça flirte ouvertement avec la variété et avec la recherche des passages en radios et télés mais c’est fait avec tellement d’humour et de plaisir que ça passe plutôt bien ! Quelques brûlots potentiels se démarquent naturellement, « Nous n’irons plus au cirque » que Balavoine aurait sans doute aimé écrire et interpréter, « Dallas Paris Texas » qui cadrerait bien chez Calogero, « Le soleil insolent » très Pagny dans l’esprit, « Profession célébrité » qui passerait bien chez Cali ou chez Bénabar, « Mon sexe est comme moi » qui surprend par son côté à la fois Gainsbourg et Bashung … Si on tourne parfois un peu en rond, voire même carrément autour du pot, on se laisse à l’arrivée rattraper par un album qui se tient bien, sans aucune autre prétention que celle de jouer son rôle d’instrument de divertissement. C’est de la musique feeling et fun, de celle que l’on consomme sans toujours s’en rendre compte mais qui laisse parfois des traces dans les mémoires … Reste maintenant à Léopold à se trouver un style personnel et immédiatement identifiable comme les artistes précédemment cités l’ont fait bien avant lui. C’est à ce prix que l’histoire durera …