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DEEP IN HATE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 juin 2007
 

Only the strong survive
(Autoproduction – 2007) 
Durée 31’56 – 8 Titres

http://www.deepinhate.com
http://www.myspace.com/deepinhate

C’est un peu le jeu des chaises musicales qui a été la règle au tout début de l’histoire de Deep In Hate et si le groupe s’est séparé avec pertes et fracas à l’horizon 2005 de son chanteur et de son second guitariste, ce n’est que pour mieux repartir sur des bases solides et sur une entente absolue, racines mères de toute formation qui a envie d’évoluer dans la bonne direction. Ce sont donc aujourd’hui David au chant, Vincent à la lead guitare, Ludovic à la rythmique, Stéphane à la basse et Nicolas aux drums qui nous présentent le véritable visage de cette formation parisienne qui évolue en plein death metal et qui a pioché ses influences auprès de Dying Fetus, Suffocation, Aborted et consorts ! Autant dire que le port du tutu rose et des chaussons de danse assortis est loin  d’être de rigueur quand on engouffre « Only The Strong Survive » dans le lecteur …

Deep In Hate est sans aucune hésitation une des formations la plus à même de nous le rappeler, c’est à cor et à cris ou plus précisément à core et à râles que le metal moderne trouvera son salut, jouant le rôle du vilain ogre capable de brutaliser le gentil petit poucet public qui se laisse faire de bon gré, ou presque, et qui se plie à la règle d’un headbanging en ordre porté par des rythmiques assassines et par des guitares qui … Qui jouent en fait, ni plus ni moins ! C’est dans la voix que cette musique trouve ses aficionados mais aussi ses détracteurs, avec d’un côté ceux qui subissent de bon gré l’équarrissage en série et qui y prennent même du plaisir et de l’autre ceux qui n’adhèrent pas, mais alors pas du tout, à cette tuerie qui évoque sans autre forme de procès l’invasion des hordes de vikings blonds et hirsutes sur nos pauvres pleines où les blés à peine levés auront un mal fou à s’en remettre ! Deep In Hate, c’est un peu comme une avalanche incontrôlable et les tonnes de neige qu’elle nous déverse se nomment avec une certaine élégance « Abortion In Progress », « Hopeless Addiction » ou « Traffic Insanity », juste comme s’il convenait une fois encore de nous rappeler que quand ces Parisiens pètent, ils ne le font pas dans la dentelle ! La force en arrive par moment à gagner un poil sur la précision mais ce qui ressort essentiellement de la rondelle, c’est que c’est fait avec foi et avec passion … Il y a un public pour de tels groupes, reste maintenant à les aider à se rencontrer ! Seuls les plus costauds survivront …