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TUCKER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 08 juin 2007
 

Blacktown
(Brennus Music – 2007) 
Durée 21’49 – 6 Titres

http://www.tucker-rock.net
http://www.myspace.com/tuckerhardrock
http://www.brennus-music.com

Il y a un bail que les membres de Tucker naviguent sur les scènes rock et hard rock et c’est forts de concerts donnés avec Fifty One’s, Soggy ou Daisy Chain qu’ils se sont réunis autour de la même volonté de mettre en marche un big power rock de la façon la plus efficace et la plus sincère possible. Le power trio fait de Dom Lambert aux guitares, François Tailleur à la basse et Sébastien Benoit à la batterie a trouvé au bout de quelques temps en la personne de Greg ‘‘Scream’’ Paturet un allié de choc et un hurleur de premier rang et c’est désormais en quatuor que Tucker nous livre une première rondelle qui a le format d’un maxi mais la patate d’un album ! Rock’n’roll ain’t noise pollution qu’ils disaient en Australie, et ça n’a jamais été aussi justifié …

Autant le dire franchement, Tucker n’est pas la nouvelle forme terrestre d’une race de metal inconnue à ce jour, loin de là ! A la place, les Quat’zamis se contentent de jouer juste, fort et vrai, prenant apparemment un pied monstre non seulement à composer un gros power boogie rock de derrière les fagots mais en plus à l’interpréter en y mettant un maximum de jus. Placé juste entre Rose Tatoo pour les cris de dératés, AC/DC pour le riff gras du bide, Black Sabbath pour le versant stoner rock et Aerosmith pour les refrains imparables, Tucker nous en met plein les oreilles à force d’hymnes impérissables comme « Blacktown » ou « No Tears, No Fears » et balance sur la rondelle une énergie que l’on sent venue directement de la scène. Groupe de live assurément, Tucker sait faire passer son savoir et son expérience en studio et on regrette, mais alors on regrette vraiment, que cette fichue galette ne fasse pas au moins le double au niveau de la durée, que les « Good Ol’ Jack » et autres « Twenty Percent » n’entraînent pas dans leur sillage le lot d’hymnes que l’on les sent capables de drainer. Tout y est, de la Cry Baby qui s’envole littéralement sur « Doggy » aux voix et aux notes poussées jusque dans leurs derniers retranchements sur « Blockbuster », de la rythmique qui assure du feu de dieu à la guitare qui débite des troncs à vitesse grand V … Vous y ajoutez un son, mais pas n’importe lequel alors, le vrai de vrai, celui qui vous attrape par les burnes et qui vous décolle jusqu’au plafond, un visuel bien ciblé et l’affaire est dans le sac, vous tenez là un des rares groupes capables de fédérer derrière lui tout ce que l’hexagone compte de chevelus, de tatoués et d’affreux jojos de tous poils. Let there be rock bordel de dieu !